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L’art de l’orgasme ruiné

la dominatrice donne un orgasme ruiné à son soumis

Un petit rappel sur l’orgasme ruiné

L’orgasme est dit ruiné lorsque l’éjaculation se produit après arrêt de toute sollicitation de la verge.

L’homme est amené jusqu’au point de non retour : l’éjaculation va inévitablement advenir. Mais, demandez à votre mari ou compagnon, si la sollicitation cesse, s’il n’y a plus de mouvements de va et vient, si la verge n’est plus enserrée, l’éjaculation va se produire mais sans que le plaisir qui y est associé chez les males soit effectif.

Dans une version idéale de l’orgasme ruiné, l’éjaculation peut se produire quelques secondes après l’atteinte du point de non-retour et le liquide séminal sortira non pas en jets mais en un écoulement paresseux.

Dans ces cas-là, cette éjaculation est particulièrement frustrante pour l’homme puisque le plaisir est quasiment absent. Il aura un peu une sensation de vide. Ses organes seront vidés. Mais il n’aura pas eu le plaisir associé.

De ce fait, sa période réfractaire sera drastiquement réduite. Il se remettra très rapidement à avoir une érection. il sera intensément désireux de pouvoir “rattraper” ce manque de jouissance par un nouvel orgasme.

L’intérêt pour la keyholder est naturellement cette intense frustration. Il sera prêt à tout pour obtenir d’elle du plaisir.

Elle, de son côté sait que ce besoin n’est pas physiologique mais uniquement psychologique. Elle n’a donc aucune raison objective d’accéder à sa demande et peut profiter à plein du pouvoir qu’elle détient de la maîtrise du plaisir de son mari.

C’est le pouvoir de la clé !

Quelques techniques

Vicky du site canadien Teasing Québec a fait un excellent article sur le sujet dont le lien est ici

Je ne vais donc pas tout reprendre.

Personnellement, j’adore utiliser la pulpe de mon doigt sur son frein. J’avais raconté dans un post précédent ici comment je faisais et le plaisir intense que j’en retirais.

la keyholder stimule le frein de la verge de son mari après l'avoir sort de sa cage de chasteté pour lui donner un orgasme ruiné

Il y a beaucoup de dominatrice qui utilisent des vaginettes, ces sortes d’étuis imitant nos organes. Je pense que cela doit être efficace mais je doute que l’on puisse avoir autant de maîtrise qu’avec le doigt.

On peut empêcher son érection au dernier moment en enserrant fortement la base de sa verge ou en bouchant la sortie de son méat. En tant que médecin, je suis méfiante sur tout ce qui contrarie les pulsions naturelles. Essayez d’étouffer totalement un éternuement et vous verrez les dégâts.

Une autre technique amusante peut être de lui demander de se masturber lui-même mais en lui dictant ses gestes et son rythme. Par exemple l’obligation pour lui de n’utiliser que deux doigts et en lui imposant un rythme chaotique.

C’est très amusant à voir mais il faut avouer que l’on a moins de maîtrise.

Sur le plan psychologique

C’est dans ce domaine que l’intérêt de l’orgasme ruiné est le plus évident.

Il y a plusieurs niveaux.

D’abord, c’est quand même un éjaculation. Il l’attendait depuis un moment, il était programmé pour l’obtenir, il en avait terriblement envie, vous l’avez mené jusqu’au moment fatidique et cette éjaculation finit par se produire.

Il – ou au moins son corps – vous en sera forcément reconnaissant, même s’il est en même temps terriblement frustré. Ses boules auront été vidées et il aura un peu moins de pression.

Associez ce soulagement à votre corps et vous en serez gagnante. Par exemple si vous lui donnez cet orgasme ruiné alors que vous êtes au-dessus de lui en position de 69. Il associera ce soulagement temporaire à votre sexe. Cela le motivera pour vous lécher par la suite.

Deuxièmement, il s’est vidé donc vous allez pouvoir prolonger son enfermement en cage de chasteté d’une durée significative. Vous pourrez avoir des discussions avec lui. Le raisonner et l’amener à dire lui-même qu’il ne peut avoir de besoin physiologique.

C’est d’ailleurs quelque chose que j’adore avec mon mari qui est ingénieur. Il est toujours terriblement rationnel. Je peux donc l’enfermer dans sa propre logique en lui faisant constater des éléments factuels. Il est toujours déconcerté de devoir conclure logiquement quelque chose que son corps ne ressent pas du tout.

Troisièmement, vous accroissez son incertitude et donc votre emprise sur lui.

Comme je le racontais dans le post cité ci-dessus, je m’arrange pour qu’il ne sache jamais s’il aura droit à un vrai orgasme (et je peux être incroyablement efficace pour lui tailler une pipe d’enfer qui le laissera pantelant) ou si je lui ruinerai sadiquement son orgasme ou encore si je le remettrai en cage sans même qu’il soit soulage.

L’orgasme ruiné est donc la démonstration éclatante du pouvoir que j’ai sur son sexe, sur son plaisir, sur sa libido.

Et même en période vanille

Comme vous le savez, nous faisons des pauses pendant lesquelles nous fonctionnons en couple classique. C’est reposant et je dirais que c’est nécessaire pour notre couple;

Mais parfois, je sens qu’il est temps que nous commencions un Jeu.

Ce sont de petits signes qui me viennent de lui. Mais aussi un besoin que je ressens au plus profond de moi. J’ai des envies d’autorité, de pouvoir. J’ai des envies de plaisir surtout. Bien sûr j’ai du plaisir dans les périodes vanilles. Mais le déferlement d’orgasmes de nos périodes de Jeu est quelque chose d’inégalable.

Dernièrement j’étais dans cette période de l’entre deux.

Nous étions dans le lit, un vendredi avant le dîner. Nous étions en train de nous faire du bien au cours de préliminaires très câlins.

Je me suis approchée de sa queue pour la prendre dans ma bouche. J’ai repoussé ses mains qui venaient me prendre la tête pour me guider. Je me suis tournée pour que ma vulve soit juste au-dessus de lui mais hors de portée de sa langue et j’ai entamé une longue série de caresses de la langue, des lèvres.

Il gémissait et me suppliait. Il ramenait ses mains pour essayer me faire accélérer mais je restais inflexible. J’ai fait durer le plaisir très longtemps. Il n’en pouvait plus. Je me suis alors reculée un peu et j’ai utilisé juste mon doigt que j’avais enduit de salive pour le terminer.

Il a compris ce que j’étais en train de faire et a voulu protester mais je me suis assise sur son visage à l’étouffer, les genoux coinçant ses bras ce qui l’immobilisait totalement.

J’ai ensuite poursuivi mon entreprise quelques minutes et sa queue s’est répandue mollement, exactement ce que je voulais.

MAINTENANT !

lui ai-je lancé alors, marquant le début d’un JEU.

Il a voulu protester mais je me suis vite relevée, je suis allée prendre la boite à jouets et je lui ai posé la cage rose après l’avoir sommairement essuyé avec un Kleenex.

Pas le temps d’un lavage plus efficace, il me fallait profiter de sa stupeur qui ne durerait pas éternellement.

Il était maintenant (c’est le cas de le dire) entre mes mains.

Un petit cunni vite fait pour me récompenser de mes efforts et allait commencer une période d’enfermement que je pourrais faire très longue. Il partait sans handicap puisqu’il était vidé. Qu’il essaie de me convaincre du contraire !

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