Avec ou sans cage ?

La chasteté masculine contrôlée, avec ou sans cage ?

On pourrait imaginer que l’homme soit chaste sur parole. Il s’engagerait à ne pas se masturber, il serait très précautionneux lors de nos jeux et ébats pour ne pas partir inopinément. Il me préviendrait systématiquement et très rigoureusement s’il approchait de l’orgasme.

Oui mais ça c’est en rêve…

Avec un mari idéal et un sexe idéal qui ne risque pas l’accident.

Le mien en tout cas en est incapable. Il l’avoue volontiers.

Alors la cage, c’est dès que l’on joue !

Bien sûr pour les périodes de chasteté de deux ou trois semaines qui reviennent régulièrement dans l’année.

Mais aussi fréquemment pour des périodes plus courtes.

Prenons des exemples :

Il est dans une période de liberté… J’ai envie de jouer…

Dès que l’occasion se présente, je vais l’enfermer pour une demi-journée, une journée, deux ou trois jours peut-être. Il ne sait jamais combien de temps cela va durer.

Moi en revanche je sais et je m’amuse à le manipuler psychologiquement avec ça.

La maîtrise des nouvelles expériences

C’est surtout lorsque je veux innover que c’est le plus nécessaire.

Par exemple, je veux expérimenter mon nouveau dildo, je veux pouvoir jouer avec le sex-toy tout neuf que je me suis achetée, j’ai tout simplement envie d’un super orgasme parce que je suis stressée…

C’est facile, je lui dit MAINTENANT ! Un jeu commence, je lui installe la cage immédiatement pour bien marquer les choses.

Je peux maintenant m’amuser avec mon strap-on de compétition, voir comment je le porte sur le nouveau harnais, le défier avec ma bite toute rose, régler les sangles, prendre mon temps. Il ne peut me distraire ou m’embêter. Il attend que je prenne les initiatives. Il m’obéit. Il me regarde d’un air amoureux. Je me sens en confiance, détendue, forte. C’est comme cela que je prendrai le plus de plaisir.

De la même manière, je peux essayer mon nouveau sex-toy sans que sa queue vienne interférer. Il est impuissant. En revanche, le seul fait qu’il soit là à me regarder avec ses airs suppliants me procure un sentiment merveilleux.

Et bien sûr, si je veux du plaisir, je peux lui demander un orgasme avec une montée aussi longue que je le désire. Des préliminaires infinis pour rebondir de papillons en papillons.

Alors oui, la cage c’est quand je veux dès que je le veux

Même lui admet que tout est mieux avec la cage.

Bien sûr, elle représente un certain inconfort qu’il doit gérer.

Bien sûr il est terriblement frustré de ne pas pouvoir toucher son petit engin.

Bien sûr, si c’est trop long – et c’est vite trop long pour lui, haha – il râle un peu, il quémande un orgasme, il me supplie de le libérer.

Mais au fond, il apprécie aussi que je sois en contrôle. Il aime que je prenne du plaisir pour deux. Il adore cette excitation permanente que j’entretiens en le provoquant, en lui donnant des séances de teasing pendant lesquelles je l’approche de l’orgasme plusieurs fois en le déniant au dernier moment.

Et surtout, il n’avait jamais eu d’orgasmes aussi intenses que ceux qu’il obtient maintenant depuis que nous jouons avec la cage quand enfin, après une période d’abstinence, je l’autorise à venir.

Certes ces orgasmes-là sont plus rares. Certes ils sont plus aléatoires, je m’amuse parfois à les lui ruiner juste pour maintenir sa dépendance à mon bon vouloir.

Mais le bilan doit être positif in fine.

Il est encore fou amoureux de moi après toutes ces années.

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