Parfois se lâcher

la keyholder habillée en dominatrice avec cravache, bas porte-jarretelle, domine son mari soumis

La CMC n’est pas le BDSM

La Chasteté masculine contrôlée est avant tout un jeu qui permet de s’épanouir sexuellement.

Elle n’a rien à voir en général avec une relation fixe entre une dominante et un dominé qui serait réduit en esclavage et soumis en permanence.

Non, c’est une relation parfaitement consentie et consensuelle. Je passe beaucoup de temps à le débriefer.

Et c’est pour nous un jeu auquel nous jouons de temps en temps. Pour une durée plus ou moins longue (dont je suis seule juge, faut bien que je sois la cheffe quand même). Et c’est moi qui décide de quand on joue.

Mais entre temps nous sommes un couple à égalité et c’est bien ainsi. Ce serait moins drôle pendant les jeux si c’était un mec soumis tout le temps.

L’intérêt de la CMC c’est surtout d’exacerber le désir. Chez les deux partenaires.

Mais parfois…

Pendant le jeu, il aime que je sois un peu dominatrice. Et même parfois un peu plus.

Il aime que je sois carrément directive pour qu’il rentre pleinement dans la jeu. J’ai appris à donner des ordres comme je l’ai évoqué dans cet article : ici

Et parfois également, il aime que je sois carrément autoritaire et sévère.

Au début je n’aimais pas, je n’osais pas…

Mais j’ai vite compris qu’il faisait parfois exprès de me provoquer pour que je sois amenée à sévir.

Je réagissais doucement, je ne suis pas foncièrement sadique.

Mais j’ai compris que parfois il avait envie que je me lâche et que j’abuse.

Et moi aussi j’ai commencé à apprécier d’avoir ce pouvoir sur lui. J’ai goûté au lâcher-prise. Je suis allée au-delà de ce qu’il pensait possible.

Il a parfois vraiment mal. Il en garde des traces et il regrette ses provocations. Et moi j’ai presque des remords.

Mais en fin de compte, cela donne du piment à nos jeux.

Essayez de vous lâcher, vous verrez !

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