Supplications
Appréciez qu’il vous supplie
Si vous ne pratiquez pas la CMC, ou si vous êtes plutôt du genre soumise, vous ne connaissez peut-être pas la sensation d’être suppliée.
Vous êtes dans ces moments-là une déesse dotée d’un pouvoir absolu. Il faut le vivre pour en connaître toute la saveur.
Si vous ne vous êtes jamais trouvée dans cette position, alors, essayez d’y remédier car c’est la plus exquise des sensations.
Vous aurez alors devant vous un male, d’habitude frustre, que sa maman a appris à ne pas pleurer, que son père a dressé à “être un homme”, devenir votre chose.
En cage depuis suffisamment longtemps, il ne pensera plus qu’à CA. Plus qu’à la satisfaction de sa petite chose enfermée dans son carcan d’acier ou de plastique (personnellement, je préfère l’acier, plus fort symboliquement).
Il va se plaindre à vous. Essayer d’attirer votre bienveillance. Votre mansuétude.
Vous serez celle qui est dotée d’un immense pouvoir – au moins pour lui – celui de la clé. Celle de sa jouissance. Celle du paradis.
Jouez
Personnellement, j’adore jouer avec son mental
Je lui explique que je ne pourrai le libérer que s’il fait telle chose et telle autre. Il s’exécute fissa, je vous le promet.
Puis je lui reproche de ne pas avoir effectue correctement ses taches. D’avoir été imparfait. je lui exprime mon mécontentement et m’amuse de voir son zèle à essayer de rattraper les choses.
Un autre jour, je reste dans la dialectique. Je lui demande de m’expliquer pourquoi je devrais le libérer. Qu’est-ce que cela m’apporterait.
Je fais semblant d’être attentive, d’écouter et d’analyser ses arguments. je lui fais préciser certains points. Sur d’autre points je lui apporte de la contradiction.
Et finalement, comme j’avais su dès le départ que je le ferais, je me gausse de ses raisonnements spécieux. Parce que naturellement, le libérer ne m’apportera rien, bien au contraire.
Parfois je le laisse me débiter ses raisonnements en faisant toute autre chose et je ris de ses efforts désespérés pour attirer mon attention.
Récompenser
Il faut savoir aussi récompenser.
Parfois, après un long moment où je l’ai écouté, je fais semblant d’être convaincue. Je le libère (en prenant la précaution qu’il n’ait pas l’usage de ses mains) et je l’amène juste en bordure du Nirvana… et je change d’avis en le remettant en cage !
Le plus souvent, je conclus en décidant que c’est moi qui mérite une récompense d’avoir écouté ses sornettes.
Et je le fais réorienter son énergie vers mon plaisir à moi.