Te posséder

J’y ai pris goût !

Dans le Jeu, il y a un moment extraordinaire, celui où sa frustration sexuelle fait que sa queue a pris le dessus sur son cerveau.

Les premiers jours, il est encore lui complètement.

Enfin pas complètement, il y a la perspective de la suite qui hante quand même le fond de son cerveau, même si ses sens lui disent qu’il n’y a rien de grave. Qu’il est encore en période réfractaire et qu’il n’a pas BESOIN de jouir.

Mais globalement, son esprit est relativement libre et il réfléchit avec son cerveau.

Et puis, il y a le basculement. Le moment où les hormones prennent le dessus. Où le besoin de jouir commence à devenir prégnant.

Et enfin le moment où ce besoin prend le dessus sur presque tout. (En tout cas en ma présence, heureusement, il est encore capable de travailler au bureau…).

Je deviens la Princesse

En ma présence, en revanche, il ne peut s’empêcher de guetter la clé que je porte sadiquement dans mon décolleté ou au poignet.

Il essaie de discerner chez moi le moindre signe de bonne volonté.

C’est fabuleux. Lui qui est souvent distrait, qui fait trois choses à la fois, qui est sans arrêt sollicité par une alerte de son smartphone est devenu monomaniaque.

Il se focalise sur moi et moi seule.

Le moindre de mes gestes, une inflexion de ma voix prend pour lui une importance démesurée.

J’ai l’impression d’être vénérée comme une déesse païenne.

Alors, on se prend au jeu

Je me surprends à me sentir une femme incroyablement puissante devant lui.

J’en profite. J’en joue.

Et j’accentue ce sentiment par mes attitudes, les ordres que je lui donne. Je l’aime nu et vulnérable devant moi. J’aime l’attacher avec un collier et une laisse que je tiens serrée. J’avoue apprécier qu’il me supplie à genoux.

Et je sais qu’il vit ces moments de façon également intense. Il est comme en transe, comme s’il était sous l’emprise de stupéfiants.

Et on en profite

Cela demande de ma part une énergie certaine. Asseoir son emprise sur un autre être, même s’il est consentant requiert de puiser dans ses réserves mentales.

Alors je me récompense.

La sexualité de notre couple est, par la force de la cage, toute entière tournée vers moi.

J’en profite. J’en profite jusqu’à plus soif. J’en profite jusqu’à en avoir la voix éraillée d’avoir crié.

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