Maintenir la flamme
Ne pas faire de contre-sens
Il arrive que des publications Internet présentent la chasteté masculine contrôlée comme la suppression de la sexualité de l’homme, empêchant tout désir de sa part ou du moins en rendant l’éventualité d’une jouissance tellement improbable ou lointaine qu’elle doit désespérer celui qui est en cage.
C’est possible bien sûr. Mais je pense que cela doit être rarissime. Et je suis convaincue que cela ne fait pas un couple durable.
Car il faut pour faire un couple que persiste le désir. Et bien sûr un désir réciproque.
Du côté des femmes, je pense que nous ne pouvons avoir du désir pour nos maris ou compagnons qu’à condition qu’ils restent des hommes avec de la personnalité, de la force morale, de la vigueur sexuelle aussi.
Si ce sont des loques sans personnalité, quel intérêt ? Sauf peut-être si la femme est totalement sadique, qu’elle n’aime pas les hommes et ne cherche qu’à satisfaire une pulsion délétère. Mais ce n’est pas mon cas et j’avoue que j’ai du mal à comprendre ce qui peut se passer dans la tête de ces personnes là.
Du côté des hommes, je l’ai observé et j’en ai suffisamment discuté avec le mien, le désir ne peut subsister que s’il y a l’espoir d’une jouissance. Et l’espoir d’une jouissance ne peut être maintenu que s’il se rappelle ce qu’est une jouissance.
La chasteté masculine contrôlée n’est donc absolument pas la suppression du désir.
C’est même le contraire.
C’est l’exacerbation du désir
Exacerbation du côté de l’homme bien sûr, entretenue par la frustration. J’adore le teaser, lui faire entrevoir le paradis. Le faire s’en approcher le plus près possible.
Et finir par le remettre dans sa petite cage avec une boule de désir dans son ventre.
Et j’avoue que cela me donne un sentiment extraordinaire de maîtriser son petit engin. Avec l’expérience, je ressens à ses vibrations, à ses spasmes, à ses cris et gémissements exactement à quel point il en est.
C’est un jouet extraordinaire qui me donne un sentiment de puissance incroyable.
Et si lui est excité, je vous prie de croire que je le suis aussi.
Jouer comme cela peut faire les meilleurs des préliminaires, même si mes zones érogènes ne sont pas directement sollicitées.
C’est la puissance du cerveau humain. Mes neurones miroirs sont excités par son excitation. Je ressens dans ma chatte, dans mes seins, dans mon ventre presque plus de chaleur que si je me faisais lécher, mordiller, sucer, titiller.
Et cela dure
Pendant les phases de JEU, je ne peux m’arrêter de penser au sexe.
Le matin en me levant, à la moindre pause au travail, le soir en rentrant, juste avant de se coucher…
Je pense à ce que je vais lui faire. Je pense à ce que je vais lui demander de faire. Je me rappelle les jouissances des jours précédents, j’anticipe les orgasmes que je vais avoir.
Merci.
Encore un article tres intéressant qui montre vraiment le côté jeu et positif de la CMC.
Je suis d’accord avec vous, le plaisir que procure cette pratique et tout autant physique que psychologique.