Simple constat

Ce que je ressens

Le maintenir sous cage me procure un sentiment extraordinaire.

J’ai le pouvoir, je fais ce que je veux de lui.

J’obtiens de lui de l’attention, des attentions de tous les instants, une affection incommensurable.

Frustré de ne pouvoir jouir, il ne pense qu’à me faire jouir pour éprouver du plaisir par procuration.

Tellement désireux que je le libère, il fait tout pour s’attirer mes grâces afin d’espérer que je le libère. Il en effectue la grande majorité des tâches ménagères.

Pendant ces périodes, je suis absolument heureuse.

Tellement que j’ai souvent pitié. Je me laisserais bien faire lorsqu’il me supplie.

Soyons réalistes !

Mais quel intérêt aurais-je à le faire ?

Objectivement…

Si je me laisse aller, il rentrera dans l’une de ces horribles périodes réfractaires pendant lesquelles, une fois son poireau dégorgé, je ne suis plus rien pour lui.

Il me faut souvent presque une semaine pour regagner tout le chemin perdu.

Alors, non !

Non, il restera en cage encore quelques jours.

Je sais bien qu’il faut quand même de temps à autres faire fonctionner le petit oiseau. J’aime bien quand il marche le petit oiseau.

Et je sais que si le petit oiseau oubliait complètement le ressenti d’une éjaculation, je n’aurais plus prise sur lui.

Mais il faut doser le rythme de ses libérations au plus juste. Juste ce qu’il faut pour le maintenir parfaitement en mon pouvoir.

Et vous, quel est le rythme de ses libérations ? Commentez ci-dessous :

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