Surprise !

la keyholder dominatrice porte un strap-on et se photographie nue pour envoyer un sexto

Maintenir la pression

Il ne se passe pas un jour sans que nous échangions des sextos.

Parfois c’est lui. C’est même plus souvent lui qui m’envoie des déclarations torrides en me disant qu’il a “besoin” de moi. Je sais que c’est surtout de ma clé dont il a besoin.

Mais même pendant nos périodes vanille, nous échangeons beaucoup. Dans nos émoticônes favoris, nos iPhones ont bien repéré l’aubergine, la pèche, le piment, les cerises, les lèvres, le doigt…

Et pendant nos périodes de Jeu, je considère que c’est indispensable de lui rappeler en permanence son état, même si je sais que la pression permanente de la cage sur son sexe joue déjà ce rôle.

Dans mes favoris, il y a naturellement aussi le cadenas seul, la clé seule ou la clé et le cadenas.

Faire monter la pression

Parfois, j’aime bien aller plus loin.

L’autre jour, je me suis déshabillée, j’ai installé un strap-on et je me suis prise en photo arborant fièrement ma fausse bite.

J’ai envoyé la photo sans aucun commentaire.

Il m’a renvoyé plein de textos interrogatifs, je n’ai pas répondu.

Je sais, il me l’a dit plus tard, qu’il a été complètement obsédé par cette photo pendant toute la journée. Il la rouvrait même en mettant le smartphone sur ses genoux sous la table pendant ses réunions.

J’imagine qu’il n’a pas été très productif, c’est pourquoi je ne peux pas faire ça tout le temps.

Décontenancer

Mais le soir lorsqu’il est rentré, j’étais habillée sagement, j’ai feint l’indifférence.

Il m’a questionnée. Je l’ai envoyé faire la cuisine. Puis je l’ai forcé à ne rien dire pendant qu’on regardait une émission politique en prenant l’apéro.

Il était sur des charbons ardents mais je le faisais taire d’un signe du doigt.

Et nous avons regardé un film, nous sommes allés nous coucher sans que rien ne se passe.

Il n’en pouvait plus.

Mais c’est ce que je veux. Il s’attend à ce qu’il se passe quelque chose de torride et rien n’advient.

Un autre jour, dans une période vanille, il rentre à la maison, j’ai mis l’entrebâilleur. Il est obligé de sonner, je lui tends sa cage de chasteté dans la porte entrouverte en lui demandant d’aller la mettre dans le parking et de revenir lorsqu’elle sera posée.

Je prends la clé. J’abuse de lui.

L’incertitude, l’incertitude !

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