Savoir sévir

La keyholder applique une punition corporelle, du spanking à son mari soumis en cage de chasteté

Parfois se forcer

Je ne suis pas forcément adepte des jeux de BDSM au départ.

D’ailleurs, je ne me déguise jamais en domina cuir ou latex avec bottes à hauts talons, bustier et cravache comme dans les caricatures des sites pour fétichistes masos.

Non, moi je préfère plus psychologique.

Et je ne suis pas naturellement adepte des châtiments corporels.

Mais parfois je cède.

Parce que je sais que cela fait aussi partie de la dynamique de notre relation dans le Jeu.

Une double dynamique

Je sais que lui aimerait que je sois parfois une domina cruelle et sans pitié.

Au moins au niveau du fantasme car il a un certain côté masochiste. Oh pas très affirmé. Il n’aimerait pas qu’il y ait du sang, des aiguilles, de vraies douleurs. Moi non plus d’ailleurs.

Alors je peux être tentée de lui faire plaisir et de rentrer dans ce type de jeu.

D’un autre côté, lorsque j’ai les rênes et que nous jouons depuis une dizaine de jours, je me heurte parfois à des résistances de sa part. J’ai voulu l’emmener loin dans la frustration. Il devient soudain rétif. Il râle. Il voudrait que cela s’arrête. Il devient moins volontaire et soigneux pour les tâches ménagères.

Je suis alors obligée de reprendre la main.

Et je dois le faire sérieusement pour être crédible.

Alors je sévis.

Méthode

Si je veux que cela marche bien, comme je ne suis pas foncièrement sadique, il faut que j’applique une punition avec de la méthode.

Je le préviens au moins une demi-journée à l’avance que je vais lui appliquer une punition. Je lui annonce le nombre de coups et je le préviens que je me lâcherai. Qu’il aura mal, très mal.

Comme ça, il a du temps pour anticiper. Et je me suis aperçue que l’anticipation était déjà la moitié de la sanction.

Au bout du délai convenu, je lui ordonne de se mettre cul nu.

Je l’attache. Ce n’est pas vraiment indispensable car je ne pense pas qu’il s’échapperait ou qu’il se révolterait mais symboliquement je pense que c’est important. Cela permet qu’il appréhende d’être totalement vulnérable.

Ensuite, je le mets en position et je lui ordonne de compter les coups et de me remercier pour chacun.

Diiix… Merci Princesse

J’adore lorsqu’il se force ainsi à respecter la consigne

Abuser

Du coup, j’avoue qu’il m’arrive d’abuser.

D’abord pour lui montrer que je ne me sens tenue par aucun engagement, y compris les miens.

Ensuite pour lui montrer que c’est moi qui suis totalement maîtresse du Jeu.

Et enfin, je dois l’avouer, parce que parfois, je me sens entraînée par une sorte d’ivresse.

Si vous n’avez jamais fouetté le cul d’un homme attaché, nu, vulnérable, avec le fessier qui rougit sous votre martinet, le bruit des lanières qui claquent, vous ne pouvez pas savoir ce que c’est.

Donc il m’arrive souvent de trouver un prétexte – il a mal compté, il s’est trop débattu, il a crié – pour ajouter un nombre forfaitaire de coups.

Parfois je lui dis même que j’ai envie de lui appliquer tant de coups supplémentaires, comme ça, juste pour le plaisir.

Il proteste. Alors je rajoute encore des coups. Cela le calme et il ressent alors totalement mon pouvoir.

Console

Après une séance de ce genre, il faut savoir consoler.

Surtout si vous vous êtes laissée aller.

Il a eu mal, il a crié, il a peut-être pleuré, vous allez lui caresser le cul, appliquer éventuellement une crème.

Puis vous le prendrez dans votre giron pour le laisser aller à se détendre.

Vous le débrieferez pour savoir comment il a supporté. Cela vous aidera pour les prochaines fois.

Et vous conclurez en lui signifiant ce que vous attendez de lui. Qu’il se reprenne. Qu’il effectue mieux les tâches ménagères. Qu’il soit plus attentif à vous. Qu’il se plaigne un peu moins.

Similar Posts

One Comment

Leave a Reply

Your email address will not be published. Required fields are marked *