Le laisser s’enferrer
Injonction paradoxale
J’adore manier avec lui l’injonction paradoxale.
Il n’en peut plus d’être enfermé et voudrait à tout prix sortir de sa cage en souhaitant jouir ?
Je vais m’amuser à le forcer à me demander de le garder encore enfermé.
Différentes stratégies
Bien sûr, il y a la menace.
S’il ne me demande pas de le garder encore enfermé pendant tant de jours, je le menace de tant de coups de martinet. Ce peut être efficace, mais pour cela il faut que le martinet ne soit pas une récompense. je le connais mon bonhomme… Alors peut-être la cravache ? Ca oui, la cravache il craint vraiment.
Je peux aussi lui offrir une alternative cruelle : il me demande de la garder enfermé 3 jours de plus. Autrement, la prochaine fois, je le garderai enfermé 6 jours de plus.
Ce qui est assez efficace est de la laisser poireauter un bon laps de temps entre le moment où vous lui proposez ce marché un peu inique et celui où il devra vous répondre.
Vous le taquinez attaché sur le lit, vous cessez toute stimulation et vous lui dites : “Tiens, au fait, j’ai un marché à te proposer. Voilà… Mais prends ton temps, je reviens dans une heure, tu me diras”
Il aura tout ce temps pour mariner, peser le pour et le contre, imaginer comment il pourrait vous le demander sans que cela soit trop engageant, tergiverser… Et vous verrez, lorsque vous reviendrez, il aura l’impression de se libérer en cédant à votre demande.
Mais je peux aussi juste lui demander de me persuader de le garder enfermé. Pas de menace précise, juste l’idée que s’il ne le fait pas, il risque quelque chose. Quoi, il ne le sait pas mais la menace plane.
Et c’est ce qui est le plus drôle.
Il essaie de me sonder : “qu’est-ce que je risque si je ne le fais pas ?”
Je ne réponds rien. “C’est à toi de voir. Moi je sais, toi tu ne sais pas”
Là encore, le laisser réfléchir est une bonne tactique.
La persuasion
Mais le plus drôle et le plus grand défi que vous pouvez vous fixer est d’arriver à ce qu’il vous le demande sans menace.
Vous profitez d’un moment où il est dans la plus intense des frustrations. Vous l’avez délivré de sa cage, il est là, bras et jambes écartés, attaché sur le lit par des attaches de lit.
Vous le masturbez très lentement, beaucoup trop lentement pour qu’il puisse aller au bout mais avec suffisamment de force pour qu’il aperçoive le bout du tunnel, si seulement vous vouliez bien accélérer. Si seulement…
Parce que vous maintenez ce rythme insupportablement trop lent pour lui.
Il est mûr.
Vous l’entreprenez alors que son esprit est complètement confus, obnubilé par ce désir fou qui monte en lui. Vous lui demandez de vous faire plaisir. Qu’il vous demande de le garder enfermé encore quelques jours. Que ce serait une preuve d’amour qu’il vous donnerait. Vous l’assurez que vous l’aimez. Que votre amour est d’autant plus grand qu’il accepte de sacrifier un tout petit plaisir pour vous donner tant de bonheur.
Il essaie d’argumenter. De rappeler que pourtant vous aviez promis que ce serait aujourd’hui son jour de jouissance.
Regardez-le dans les yeux avec cet air énamouré auquel il ne peut résister. Dites-lui des mots doux, faites-lui plein de petits bisous tendre dans le cou (sans oublier de continuer à solliciter son sexe).
Il finit par craquer. En tout cas, le mien finit par craquer.
Et alors qu’il n’en peut plus de désir, qu’il est fou de frustration, il accepte pourtant de me demander de le garder enfermé, ce qui retardera sa délivrance.