Locktober 2 – Comme une extension de mon corps

Avertissement : Si vous n’avez pas lu les précédents épisodes, il est conseillé de les lire dans l’ordre. Le premier se trouve ici

Locktober est maintenant terminé et je me sens comme amputée…

Vous avez pu lire comment j’avais préparé et entamé Locktober 2021 dans un précédent témoignage. Peut-être en ferai-je une relation détaillée plus tard en insistant sur les effets du hasard pour le vécu de cette période par mon chéri. Comme prévu, ce fut assez amusant – pour moi – et déconcertant – pour lui.

Mais c’est de moi dont je voudrais parler aujourd’hui. Ainsi que je l’avais évoqué, j’avais décidé que Locktober serait vécu pleinement et j’avais notamment décidé qu’il ne toucherait pas son oiseau pendant tout le mois, à aucun instant. Il en serait dépossédé totalement.

À cette fin, j’ai pris intégralement en charge la gestion du petit animal. Et pour bien m’assurer qu’aucune faille ne puisse advenir, j’ai décidé et appliqué sans dérogation un principe simple : dès que l’oiseau était libéré, les mains de mon chéri étaient attachées dans le dos, soit avec un foulard assez symbolique lorsque je m’occupais de l’oiseau, soit sérieusement, avec des menottes en cuir lorsque j’avais décidé de le libérer pour jouer sans finalisation dans de longues séances de tease&denial ou avec finalisation lorsque le calendrier en avait décidé ainsi.

M’occuper de la bestiole était nécessaire au moins tous les deux jours, notamment pour que je puisse le nettoyer (ça sent vite mauvais autrement ces petites choses, surtout non circoncises) ou le changer de cage : j’ai alterné entre une cage métallique assez serrée et une cage en résine plus spacieuse afin d’éviter toute blessure qui aurait signifié la fin anticipée de l’expérience. Et je voulais que l’on aille jusqu’au bout. Un mois entier, ce serait la première fois.

Pendant tout le mois donc, il n’a pu toucher son oiseau et je l’ai longuement interrogé à l’issue de cette période pour savoir ce que cela lui avait fait. Assez déconcerté par l’expérience après ce temps si long, il m’a expliqué qu’il se sentait complétement désorienté.

Chez les garçons, le zizi est un bidule qu’ils manipulent des dizaines de fois par jour, pour pisser naturellement – viser est tout un art semble-t-il -, mais aussi pour remettre le paquet en place dans le slip ou le boxer, pour avoir une position plus confortable lorsqu’ils sont assis, pour se rassurer je pense aussi souvent. C’est le symbole de leur statut d’homme et ils sont habitués depuis tout petit à brandir fièrement cet étendard. Ils font même des concours à celui qui fera pipi le plus loin lorsqu’ils sont enfants. Et les rivalités masculines dans le monde du travail sont souvent des « concours de bites », même si c’est à prendre au figuré.

Là, pendant presque un mois il n’avait pu la toucher. Lorsqu’il faisait pipi – naturellement assis pour ne pas en mettre partout – il laissait faire la nature et la gravité, comme nous les filles. Lorsqu’il voulait rendre les choses plus confortables, c’était une coque rigide qu’il manipulait, loin de cette proximité charnelle que ce geste suppose habituellement. Bref, il n’avait plus de bite, il y avait juste un oiseau en cage, hors de sa portée.

Pour moi au contraire, cela a été un sujet de préoccupation quotidien : je vérifiais qu’il n’y ait pas de meurtrissure qui pourrait finir par dégénérer, je m’interrogeais pour savoir si c’était le moment de le changer de cage ou s’il fallait-il laver le limaçon ; un petit snif et j’avais vite la réponse. Je m’en occupais, j’en prenais soin comme si c’était une partie de mon corps, je le crémais même avec ma crème de jour (mais sans mettre de l’anti-rides, c’eut été peine perdue…).

Pour la toilette, je le mettais sous la douche, les mains derrière le dos. Je me baissais, retirais la cage, dépliais la bestiole, décalottais le gland, explorais la chose sous toute les coutures, me délectais de ces veines saillantes et de cette peau si douce et si mobile, m’amusais de voir la bête gonfler dans mes mains ou dans ma bouche. Puis je nettoyais la muqueuse de son gland, ce qui le faisait se tortiller de désir avec le souffle qui accélérait. J’en profitais ensuite, avec de savants et lents va-et-vient, pour le mener presque jusqu’au bout, puis je m’arrêtais tandis qu’il me suppliait de continuer avec son air de chien battu. J’attendais quelques instants, puis je reprenais jusqu’à la limite… C’était un jeu passionnant. Je devais me concentrer pour ne pas dépasser la limite. J’étais attentive au moindre signe, un tremblement de la verge sous mes doigts, un spasme qui faisait se redresser l’organe, un tremblement de son corps. C’était comme si c’était à moi que j’infligeais ce traitement et je dois avouer que cela me procurait une sorte inconnue de plaisir.

J’arrêtais alors, j’en profitais pour le laver sur tout le corps, y compris ses plis intimes et son petit trou si sensible, qu’il défendait de l’invasion de mon majeur avec une crispation de vierge effarouchée. Lorsque j’en avais fini, sa bandaison était en général exacerbée et la seule solution pour remettre la bête en cage était de lui infliger un jet glacé de la douche pendant une à deux minutes. Enfin l’engin commençait à perdre de sa superbe, il fléchissait puis finissait par se recroqueviller comme un bigorneau. Je pouvais alors lui faire réintégrer sa cage pendant que mon chéri gémissait de frustration.

Mais il n’y avait pas que dans ces moments que je m’en occupais. Plusieurs fois par jour, presque chaque fois que je me trouvais à côté de mon chéri d’ailleurs, je posais ma main sur la bosse de son pantalon pour vérifier que la cage était bien là. Je m’amusais à lui pincer le téton, l’embrasser d’un baiser mouillé derrière les oreilles pour sentir la cage s’animer, mue par un gonflement soudain de l’organe.

Et puis, naturellement, il y avait les séances d’amusement. Certains jours, je ne me préoccupais pas de la bestiole, prise d’une envie de prendre seulement du plaisir par le miracle de sa langue agile. Mais plus souvent, je le libérais (les mains bien attachées toujours) pour avoir le plaisir de jouer avec MA chose. Mon chéri ne savait jamais s’il retournerait en cage sans que rien ne soit allé au bout, ou s’il aurait droit à un vrai orgasme, ou si je le lui ruinerais, il était dépossédé, physiquement comme mentalement. 

La seule fois où j’avais permis qu’il se touche, c’était avec des gants de ski en cuir épais (lol). Je l’avais fait se masturber devant moi au rythme que je lui indiquais : aller-retour-aller-retour, stop ! attends, reprends, aller-retour-aller-retour-aller, plus vite, stop ! C’était comme si j’avais eu une télécommande. C’est lui qui agissait mais c’était moi qui commandais tout et lui ne pouvait ressentir aucune maîtrise.

Quelles que soient les circonstances et le but de la séance, je savais très bien ce que je faisais. Je pouvais avoir un plan préétabli, surtout les jours que le hasard avait déterminé sur le calendrier de Locktober ou alors j’improvisais totalement. Mais toujours avec un leitmotiv, garder le contrôle. S’il ne devait pas jouir ce jour-là, il fallait que je perçoive tous les signes qui montraient que j’approchais du point de non-retour afin de le laisser dans sa frustration. Il devait m’aider en me prévenant de ses sensations – sous peine de graves sanctions s’il y manquait – mais je me méfiais de sa rouerie et de ses faiblesses.

Le plus délicat pour moi était l’exercice de l’orgasme ruiné. Il me fallait sentir très précisément le moment où le point de non-retour était atteint pour alors cesser toute stimulation, laissant ses seuls spasmes faire gicler sa semence « dans le vide », quelques fois plusieurs secondes après que j’eus arrêté de le branler. J’adorais comment le liquide blanc laiteux jaillissait de son méat, parfois violemment, il fallait alors que je me méfie de ne rien prendre dans la figure, parfois paresseusement, très paresseusement. Cela signifiait que j’avais idéalement réussi mon coup, le privant de sa puissance de male, moi ressentant au contraire cette puissance d’avoir eu le contrôle total de l’engin.

J’avais eu du mal au départ à contrôler ce qui semble au premier abord incontrôlable, et j’avais un peu tâtonné en le laissant parfois par inadvertance avoir un vrai orgasme. Mais j’étais devenue une experte et je sentais maintenant parfaitement le fonctionnement de MON oiseau. C’était la sensation de la pilote de course avec son véhicule, qui dose accélération et embrayage, de la cavalière avec son cheval qui manie les rênes pour que cavalière et cheval ne fasse plus qu’une seule entité.

Quant à la frustration de la bestiole, il me semblait la ressentir physiquement comme si elle avait été un organe faisant partie de mon corps. C’était comme mon estomac lorsque je fais un régime, qui réclame et crie la faim, comme mes jambes lorsque je cours un peu trop longtemps, alors que je m’entraîne pour une compétition, qui demandent grâce alors qu’il reste encore quelques km à parcourir. J’étais à l’écoute de mes organes mais je savais surmonter leur demande pour parvenir au but que je m’étais fixé.

Et pour la « compétition » que représentait Locktober, j’ai parfaitement su gérer l’épreuve, insensible aux plaintes et aux tentatives de négociations. J’ai mené MON oiseau au bout de cette épreuve que j’ai gagnée haut la main.

Ce qu’il y a de terrible, c’est que j’en reveux. Mon chéri s’est bien gardé de me le dire mais j’ai découvert qu’il y a une journée de la chasteté masculine (https://lesjourneesmondiales.fr/la-journee-internationale-de-la-chastete-masculine/ )

le 14 janvier qui entame un mois se terminant… le jour de la Saint-Valentin. Je sens que je vais lui réclamer cette preuve d’amour, me permettre de reprendre pendant un mois le contrôle de ce qui désormais m’appartient, ce petit oiseau si mignon.

La suite ici

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