Jouer de son corps comme d’un instrument de musique

Un corps d’homme

C’est un univers à part entière un corps de mec.

Vous pouvez l’explorer pendant des heures, des jours, des années, vous y trouverez toujours quelque chose de nouveau.

Une sensibilité particulière, un endroit qui le chatouille, un bout de peau qui l’excite, une muqueuse qui se rétracte ou qui grossit…

Vous pouvez le goûter, il n’aura jamais la même saveur. Il n’aura jamais la même odeur.

Vous pouvez le torturer aussi. Sans être sadique, juste pour explorer l’infinité des possibilités de l’amener à rendre les armes.

Vous pouvez l’amener au bord de la jouissance, tout au bord…

Vous pouvez l’entendre gémir et gémir…

De la maîtrise

Mais cela suppose une maîtrise totale.

Rien de plus extraordinaire que de le maintenir dans un état où il n’a aucune possibilité de réaction. Totalement entravé.

S’il est sur le lit, avec les bras et les jambes attachées et le plus écartelés possible.

S’il est attaché à une porte ou un anneau de plafond, avec les membres en extension.

S’il est contre un poteau avec les dizaines de tours de film alimentaire.

Et naturellement, il faudrait que j’apprenne le shibari. Car je rêve de pouvoir le ligoter dans des poses pas possibles

En profiter

Après avoir exploré tout son corps, avoir joué avec son mental, je peux le laisser immobilisé, yeux bandés, pendant que je m’occupe de moi.

Je me masturbe avec les doigts, je vibre avec mes jouets, je m’empale sur mon dildo. Et j’aime être le plus démonstrative possible en sachant que lui ne peut qu’imaginer et ronger le frein de son impuissance.

Ensuite, je peux le laisser immobilisé ainsi dans le noir pendant de longs moments. Je sais que cela doit bouillir dans sa caboche. Qu’il est obsédé par moi, par ce que j’ai fait alors qu’il n’est rien.

C’est ce qu’il me dit lorsque je le débriefe.

Son impuissance physique totale vient multiplier son impuissance sexuelle. Je le vois à sa queue qui reste gonflée dans sa cage alors que je ne le stimule plus depuis longtemps.

Lorsque je le libère de ses liens, sa queue continue à essayer de casser les barreaux de la cage. Il espère une délivrance sexuelle qui ne viendra pas.

Et je vois dans son regard un mélange incroyable et paradoxal de soumission, d’admiration et de fierté.

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