Teasing infernal

Le switch, c’est plein d’enseignement

Après avoir switché avec lui en le laissant me dominer, je me suis aperçue du pouvoir du teasing sur le mental.

J’ai éprouvé dans ma chair ce que c’est d’arriver en limite de jouissance et de ne jamais aller au bout. D’attendre désespérément son bon vouloir. De hurler intérieurement lorsqu’il approchait de mon orgasme avec un instrument et qu’il changeait brusquement d’engin, de rythme, de sensations. Ou qu’il se mettait soudain à casser ma montée vers le plaisir par un pincement ou une morsure de l’un de mes seins. Ou qu’il m’abandonnait carrément pendant un certain temps sans rien faire.

J’ai donc décidé de me venger et d’aller encore plus loin pour lui montrer que je pouvais être sadique, très sadique. Surtout après ce qu’il m’avait fait subir.

Une belle vengeance

Je l’ai pris en début d’après-midi, vers deux heures, vraiment par surprise. On n’était pas vraiment dans une dynamique de jeu et on était plutôt vanille dans nos relations ces temps là.

Alors qu’il était à mille lieues de tout cela, j’ai prononcé un MAINTENANT impérieux qui l’a surpris en plein dans sa séance sur Internet.

Il s’est immobilisé comme il se doit. Je ne lui ai pas posé la cage immédiatement comme je le fais généralement mais je l’ai entraîné dans la chambre que j’avais au préalable bien réchauffée en remontant le radiateur à fond.

Je l’ai fait se déshabiller et je l’ai attaché jambes et bras écartés aux attaches de lit. (celles qui marchent : voir ici).

Il me regardait interrogatif. Mais cela n’a pas duré longtemps. Je lui ai mis la cagoule, celle avec la bouche ouverte qui est bien opaque et qui ne laisse passer aucune lumière.

J’ai juste pris la précaution au préalable de mettre ses iPods pros que j’avais récupérés sans qu’il le sache. Ceux qui filtrent le bruit ambiant en ne laissant entendre que la musique. Avec la cagoule, ils ne pouvaient pas tomber, et j’ai lancé sur son iPhone un programme de musique d’ascenseur. Juste de quoi faire qu’il ne puisse absolument pas entendre ce que je faisais, ni même mes pas si je rentrais dans la chambre.

J’avais réfléchi à ce que je voulais faire et j’avais tout un programme.

La première phase était facile. Je voulais juste le faire bander. Ce n’était pas vraiment difficile, il était tout excité et avait déjà une demi-molle. Il m’a donc suffi d’une simple sollicitation de son sexe pour qu’il se déploie complètement. J’ai tiré sa peau pour bien dégager le prépuce et j’ai juste léché le precum qui commençait à perler, histoire de le faire gémir.

Et puis…

Plus rien, je l’ai laissé comme ça avec sa musique dans le noir pendant une bonne demi-heure pendant que j’étais dans le salon avec mon bouquin et Diana Krall qui me berçait sur la chaîne.

Je suis allée le voir, il était immobile, on aurait pu croire qu’il dormait. Mais dès que j’ai pincé un de ses tétins (je dois dire assez sauvagement) il s’est cambré comme un fou en criant de surprise.

Je l’ai laissé encore un quart d’heure. Je ne sais pas ce à quoi il pensait mais il devait gamberger. Lorsque je suis revenue, sa queue était raide.

J’ai donc joué avec elle, toujours par surprise puisqu’il n’avait pu m’entendre arriver.

Et là, j’ai commencé à me venger de ce qu’il m’avait fait subir.

J’ai sorti tous nos accessoires et je les ai utilisés l’un après l’autre pendant une bonne heure, alternant les périodes douces et bandantes pour lui avec les caresses de toutes sortes. Les périodes stressantes lorsque je lui pinçais les tétins, que je les serrais fortement avec les pinces ou lorsque j’utilisais le martinet. Ce n’était pas vraiment pratique parce que ses fesses étaient protégées. Mais dans mon plan je voulais le laisser très longtemps dans la même position, c’était psychologique.

J’avais aussi pris le sac de billes de glace avec lequel je le refroidissait lorsque nécessaire. Notamment lorsque je prenais sa queue que j’amenais au bord du nirvana et qu’il me fallait vite, vite agir pour l’empêcher de gicler.

Je suis repartie aussi soudainement que j’étais venue et l’ai laissé la queue balançant vainement dans le vide.

J’ai repris ma lecture mais j’étais dans un état d’excitation pas possible. Aussi, au bout de dix minutes, n’y tenant plus, je suis allée dans la chambre. Me suis positionnée au-dessus de lui en 69 et, en saisissant son paquet fermement dans ma poigne, je lui ai ordonné de me donner du plaisir avec sa langue.

Il s’est activé parfaitement et je n’ai pas mis longtemps à jouir, je n’en pouvais plus.

J’ai même remis le couvert. J’ai d’abord positionné mes seins au-dessus de sa bouche et, en tenant ses tétins entre mes doigts, les ongles lorsqu’il le fallait pour lui faire peur, je lui ai fait lécher, téter, sucer, mordiller mes seins jusqu’à ce que je retourne disposer ma chatte dégoulinante sur sa bouche pour un nouvel orgasme de feu.

Il bandait fort. C’est amusant comment ma propre jouissance le fait bander.

Et je l’ai encore abandonné.

Là, j’ai regardé une série. Le laissant encore un bon moment seul.

Puis je suis retournée le voir plusieurs fois, l’excitant à chaque fois en prenant garde à ses spasmes.

A chaque fois il me suppliait d’aller au bout.

Puis il a fini par me dire Je n’en peux plus de cette torture, je préfèrerais encore être en cage

Cela n’était pas tombé dans les oreilles d’un sourde, vers 18 heures, je suis allée dans la chambre, j’ai pris la cage et la lui ai posée. Il était complètement flaccide et je suis experte depuis le temps, il n’a pas eu le temps de rebander qu’il était en prison.

Je l’ai libéré et je l’ai câliné. Il en avait besoin, il était tout tremblant. Il m’a dit qu’il avait vécu la journée la plus horrible de sa vie… ou la plus intense… j’étais complètement sadique… mais il avait quand même aimé un peu…

Il ne savait plus quoi dire.

Moi je savourais ce pouvoir que j’avais eu sur son mental. Nul doute que les Jeux seraient encore plus incertains pour lui à l’avenir.

Et surtout, il était en cage et le Jeu ne faisait que débuter !