Un jeu hilarant (pour moi !)

Une inspiration canadienne
C’est en allant par hasard sur le site de Vicky : Teasing Québec que j’ai découvert un jeu vraiment très amusant.
J’aime bien ce blog, surtout ce qu’il y a au début. C’est assez technique (on voit qu’il y a de la pratique), plein d’humour et d’amour (tout ce que j’aime) et foisonnant d’idées. Je ne les suis pas vraiment dans leurs dernières évolutions car je trouve la privation d’orgasmes d’Antoine un peu extrême. Mon pauvre petit mari n’y survivrait pas. Et moi non plus, car j’adore alterner des périodes de sexe vanille avec des jeux de chasteté contrôlée. Et je dois avouer que j’aime bien avoir de la pénétration avec un vrai sexe, ce que semble avoir complètement abandonné Vicky.
Mais revenons à nos moutons, Dans l’article que je citais ci-dessus, Vicky expose des règles de jeu inventives qui m’ont ravie.
Il y a notamment l’un d’entre eux qui est d’autant plus amusant qu’il fait prendre beaucoup de risques à votre mari.
Je le reproduis ci-dessous :
Cruelle fellation
Chaque jour sans orgasme lui donne droit à 10 va-et-vient au rythme choisi par sa partenaire. Le total est cumulatif, il doit décider à quel moment il croit être assez excité pour éjaculer. S’il attend 7 jours avant de demander la fellation, il aura droit à 70 va-et-vient dans la bouche de sa partenaire. S’il éjacule, il gagne. S’il ne réussi pas à jouir, le jeu continue, cependant il recommence avec 0 points en banque ! À lui de décider à quel moment il croit être réellement assez excité pour jouir.
Cette version du jeu pourrait être modifiée. La fellation pourrait être remplacée par une pénétration ou encore de la masturbation. Le nombre de va-et-vient par jour d’attente est une suggestion, à vous de l’augmenter ou de le diminuer selon votre expérience et votre désir.
Notre expérience à nous
J’ai déclenché un Jeu (avec un J majuscule) en disant MAINTENANT ! et j’ai expliqué à mon chéri quelle allait être la règle du jeu pendant les prochains jours.
J’ai repris texto la règle de Vicky, avec 10 va-et-vient par jour.
J’ai bien vu, à son regard, que cela ne lui paraissait vraiment pas trop dur. Mais j’ai plus d’un tour dans mon sac… Et les règles sont à interpréter, n’est-ce pas ?
Pendant les premiers jours de son enfermement, il était déjà très excité. D’autant que j’avais démarré le jeu par surprise alors qu’il n’avait pas joui depuis plusieurs jours.
Et je me suis ingéniée à l’exciter autant que je le pouvais. J’ai sorti le grand jeu avec de la lingerie que je ne mets pas d’habitude. Je me suis amusée à lui envoyer des sextos fréquents. J’ai tout fait pour le provoquer au maximum en le caressant, en palpant la bosse de sa cage chaque fois que je passais près de lui, en lui disant à l’oreille des phrases chargées d’érotisme.
Au bout de 4 jours il n’en pouvait plus ! Il m’a donc déclaré solennellement qu’il voulait bien tenter l’expérience.
Une petite ruse
Je le connais mon bonhomme, au bout de plus d’une semaine d’abstinence, il devient assez fragile et a du mal à se retenir. J’imaginais donc qu’il pourrait sans problème réussir son challenge et obtenir une éjaculation après une quarantaine de mouvements de fellation sincères.
Et c’est justement cette sincérité que je n’avais pas promise, héhé !
Je l’ai emmené dans la chambre, je l’ai attaché bras et jambes écartés et je l’ai observé. Il me regardait comme si j’étais une glace à la vanille, d’un air sûr de lui. A la limite de l’insolence.
Je n’ai rien dit, même si cela m’énervait un peu, je n’aime pas voir chez lui trop de sûreté de soi.
J’ai commencé par une dizaine de va-et-vient sincères, dans le style “gorge profonde”. Très vite, il a commencé à haleter et je suis sûre qu’il s’y voyait déjà.
Mais je me suis soudain arrêtée et je me suis mise à genoux sur le lit en le fixant. “Et moi ? lui ai-je dit, je ne mérite pas quelque chose ?”
Il m’a regardée comme s’il n’en croyait pas ses yeux ni ses oreilles.
Mais il a bien vite compris lorsque je me suis mise à quatre pattes au-dessus de lui et que j’ai positionné ma petite chate juste devant sa bouche. “Allez, moi aussi j’ai droit à du plaisir. Montre moi comment tu sais jouer de la langue”
Il a bien essayé de râler mais je me suis laissée aller sur sa face de tout mon poids pour étouffer toute récrimination. Lorsqu’il a commencé à gasper, je lui ai rappelé que c’était moi qui décidais comme toujours dans nos jeux et qu’il avait intérêt à bien faire sinon on recommençait le jeu et je divisais par deux le nombre de va-et-vient.
Il a bien dû s’exécuter. Et je dois avouer que j’éprouvais d’autant plus d’excitation qu’il râlait intérieurement et que je ressentais ça physiquement. J’ai eu un premier orgasme assez rapidement. Peut-être trop rapidement car j’ai éprouvé le besoin d’en avoir un deuxième, plus lentement celui-là. J’ai dû réfréner ses ardeurs à me satisfaire car tout ce qu’il voulait était sans doute que cela se termine le plus tôt possible, exactement le contraire de ce que je voulais.
La montée vers ce deuxième orgasme a été lente, très lente, j’ai essayé de faire durer le plus longtemps possible en réfrénant mon désir qui montait, qui montait. J’ai fini par hurler je crois lorsqu’il est arrivé.
Après il a fallu que je reprenne mes esprits. Cela a duré un certain temps et j’étais consciente qu’il s’impatientait.
Moi j’attendais et je ne me suis réintéressé à lui que lorsque je me suis aperçue qu’il avait débandé.
Serais-je cruelle ?
C’est donc sa queue toute molle que j’ai reprise dans ma bouche.
J’ai effectué des va-et-vient très rapides et il en bien fallu une vingtaine (22 j’ai compté) pour qu’il redevienne complètement dur.
Et, pas de chance pour lui, les huit coups restants ont été largement insuffisants pour qu’il jouisse.
Inutile de vous dire qu’il a protesté, qu’il a crié à l’injustice, à la malhonnêteté, à la fourberie.
Cela m’a fait beaucoup rire !
Incertitude
Le plus drôle est l’incertitude absolue dans laquelle je l’avais plongé. Il était incroyablement frustré et avait naturellement envie de tenter une nouvelle expérience le plus vite possible. Mais son compteur était retombé à zéro et il devait attendre au moins quelques jours pour gagner un nombre suffisants de va-et-vient.
Avec 40, si j’étais fair-play, il était sans doute sûr de réussir. Mais serais-je fair-play ?
Il fut obsédé par la question pendant les 4 jours qui suivirent et il m’interrogea à de multiples reprises sur mes intentions. Je me suis beaucoup amusée.
J’ai été gentille, lors de la séance suivante, j’ai été presque fair-play. Je me suis à peine interrompue au bout de 10 va-et-vient. Juste le temps de voir la consternation sur son visage et d’éclater de rire.
Ensuite, je l’ai laissé partir. Il avait rarement produit autant de semence en une seule éjaculation.