Locktober 5 – Reprise en main

Avertissement : Si vous n’avez pas lu les précédents épisodes, il est conseillé de les lire dans l’ordre. Le premier se trouve ici

La vie de Princesse n’est pas qu’un chemin parsemé de roses. La maîtrise que vous avez sur votre chéri demande que vous le mainteniez dans un état permanent d’excitation, ce qui suppose d’y penser en permanence et que vous programmiez des réjouissances quotidiennes. La contrepartie est qu’il est la plupart du temps empressé de vous plaire, pour obtenir une faveur, pour surtout ne pas que vous retardiez sa prochaine délivrance. Pour cela, il accepte toutes vos petites perversités, vos envies prosaïques ou sexuelles les plus soudaines, mais aussi les corvées de ménage que d’habitude il rechigne à effectuer. Vous vous sentez vraiment une Princesse.

Mais il arrive parfois qu’il y ait un coup de mou, dans tous les sens du terme. C’est ce qui s’est produit aux alentours du 20 Locktobre. Il avait eu droit à son seul plein orgasme le 3 du mois, 17 jours auparavant, et les deux derniers orgasmes ruinés que je lui avais accordés avaient été – de mon point de vue naturellement – particulièrement réussis, son pauvre organe avait eu de la peine à expulser sa semence plusieurs secondes après que j’aie arrêté tout mouvement, de sorte qu’il n’en avait éprouvé que peu de soulagement et que sa frustration était restée à son acmé.

En général, cela a pour effet de booster son désir de me plaire. Là, au contraire, depuis deux jours il était devenu totalement apathique, peut-être découragé par le temps écoulé depuis le début du Jeu et l’absence de perspectives qu’il ressentait. L’absence de culotte que je lui avais laissée deviner le jour précédent ne l’avait pas motivé, pas plus que mes sextos pourtant torrides. Même une fessée cul nu sur mes genoux n’avait donné aucun résultat si ce n’est de m’exciter moi.

Il me fallait donc reprendre la main et j’avais déjà pensé à une ruse que la perversité féminine que m’avait fait acquérir le Jeu et mon métier de médecin m’avaient suggéré.

Alors qu’il était sous la douche, je lui subtilisai sa carte vitale puis, dès qu’il fut habillé, je l’envoyai faire une course à l’autre bout de Paris, histoire d’avoir la paix. Ne rentre pas avant midi et demi, c’est moi qui m’occupe du déjeuner aujourd’hui lui fis-je tandis qu’il sortait en traînant les pieds.

Je terminai mon travail vers midi, passai à la pharmacie après avoir rédigé à son nom l’ordonnance de Cialis dont dépendait mon plan. Pour qui ne le sait pas, le Cialis est un médicament qui traite la dysfonction érectile chez l’homme. Le nom du principe actif est le Tadalafil. Arrivé sur le marché en 2003, le Cialis concurrence le Viagra, la petite pilule bleue ayant jusqu’alors le monopole. L’efficacité du Cialis est bien plus durable dans le temps que le viagra, ce qui convenait parfaitement à mes desseins.

J’avais la flemme de préparer le repas, toute entière à l’anticipation de mon plan, je passai donc chez le traiteur pour prendre un plat tout préparé de poulet-purée peu tentant mais qui m’intéressait à cause de la purée. Dès que j’arrivai, j’entrepris de sortir une pilule de son blister et je la soumis au pilon du mortier de cuisine en marbre qui trône sur notre plan de travail. J’aurais bien tenté deux pilules pour pimenter encore plus la chose mais ma conscience professionnelle ne pouvait me faire oublier les risques cardiaques de ce type de produit, et son cœur allait déjà être soumis à rude épreuve. Je partageai la purée en deux parts, mélangeai la poudre à l’une d’elle et goûtai. Elle était légèrement amère, ce que je m’empressai de camoufler avec un peu d’assaisonnement : muscade râpée, sel et poivre.

Le repas fut rapide, il était revenu de ses courses grognon, il était toujours grognon en me servant le café avant que je reparte au travail. Ce côté screugneugneu avait eu au moins un avantage, il n’avait prêté aucune attention à ce qu’il avait mangé. Je le plantai donc en lui disant de débarrasser et de faire la vaisselle et en lui demandant de me préparer un bon petit dîner pour le soir.

Malgré toute l’impatience qui me taraudait, je me gardai bien de répondre à ses textos l’après-midi et bloquai sèchement mon téléphone lorsqu’il essaya de m’appeler. Je traînai même un peu avant de rentrer, histoire de le laisser s’impatienter et je montai les escaliers d’un pas lent avant de rentrer dans l’appartement.

Une délicieuse odeur me titilla les narines lorsque je franchis le seuil de la porte et j’eus le temps d’apercevoir une table mise avec coupes à champagne et bougies avant de le voir rappliquer vers moi. Tout en arborant un air sévère, je me mis à sourire intérieurement en voyant qu’il portait pour seul vêtement un tablier de cuisine et qu’il se présentait devant moi les mains dans le dos, les yeux baissés dans une posture de soumission caricaturale.

  • Je vois que tu reviens à de meilleurs sentiments, tu vas me faire un massage de pieds, je suis fatiguée de ma journée lui dis-je en me jetant sur la méridienne. Allez, enlève mes bottines, je te dirai d’arrêter lorsque j’en aurai envie !

Pendant une bonne demi-heure, alors que je sentais qu’il s’impatientait, je le laissai me masser la moindre parcelle de mes pieds, suçoter mes orteils, passer sa langue entre les doigts de pieds, c’était délicieux. D’autant plus délicieux que je dois avouer que j’avais dégrafé les premiers boutons de mon chemisier, écarté les bonnets de mon soutien-gorge et que je triturais mes tétins. J’ai eu envie à un moment de sortir un de mes petits jouets vibrants, mais je renonçai, il y avait un programme complet pour la suite.

Accroupi comme il était, j’avais une parfaite vision de son entre-cuisses et je pouvais constater qu’il ne faisait pas partie des quelques 15% des individus qui ne sont pas sensibles au Cialis. Il remplissait sa cage et projetait celle-ci en avant comme rarement je l’avais vu.

Finalement, je lui fis cesser son massage et, le faisant s’agenouiller devant moi de manière que son visage soit à la hauteur du mien, je le pris par le menton pour le faire me regarder dans les yeux.

  • Tu es revenu à de meilleures dispositions ? Je te sens tout changé d’un seul coup, que t’arrive-t-il ?
  • Il m’expliqua qu’il m’adorait, qu’il avait eu tort, il ne savait pas pourquoi, de faire la tête mais qu’il était prêt à tout pour se rattraper. Et quand était sa prochaine libération ?
  • Suffit ! lui dis-je, tu ne m’auras pas comme ça. Et d’abord, tu sais que tu as interdiction de me demander quelles seront les prochaines étapes. J’ai bien réfléchi, pour te faire pardonner, tu vas aller me chercher le strap-on dans la boîte à jouets. Apporte-moi toute la boîte d’ailleurs.

Lorsque j’eus devant moi la boîte, j’en extirpai le dildo que je vissai sur le harnais, c’était un beau dildo violet qui avait la particularité de présenter un renflement qui pouvait être aussi efficace sur mon point G que sur son point P.

  • Tu vois, lui dis-je, j’ai décidé que nous utiliserions cet engin soit pour moi, soit pour toi. Tu pourrais ainsi me pénétrer mais naturellement pas avec ta petite nouille, avec ce strap-on. Ou alors je m’amuserai à défoncer ta petite rondelle. Alors, une préférence ?
  • Devant sa perplexité, je me décidai pour le hasard : allez, prends une pièce, face c’est toi qui portes le harnais, pile c’est moi.

Il hésita longuement, les deux termes de l’alternative l’inquiétant visiblement, puis se résigna à lancer la pièce qui retomba en laissant apparaître un pile qui allait me laisser le rôle actif.

Puisque c’était moi qui allais devoir m’activer, il était hors de question que je ne me mette pas en position pour en profiter également, aussi je pris mon temps pour choisir dans la boîte à jouets de quoi me satisfaire. Je sortis un engin qui avait la particularité de disposer de deux protubérances motorisées, l’une extérieure plus mince dont le rôle est de titiller mon petit bouton, l’autre plus imposante qui pénètre jusqu’à la hauteur du point G. Je l’installai après avoir généreusement étalé du lubrifiant et passai ensuite le harnais du dildo.

Allez, en position lui fis-je en le faisant s’asseoir à quatre pattes au bord du lit. Je commençai à enduire son petit trou d’un autre lubrifiant spécial destiné à ses muqueuses fragiles et entrepris de lui dilater progressivement son petit trou du doigt.

Bien vite l’envie me prit de participer, aussi je commençai à régler mon engin en agissant sur les boutons de la télécommande, vibration douce et continue sur mon petit clito, pulsations marquées sur mon point G. Bientôt, des vagues de plaisir commencèrent à m’envahir et je ne pus m’empêcher d’aller jusqu’à un premier orgasme, mon majeur se crispant dans son fondement.

Un peu ébranlée, je pris le temps de me poser au bord du lit en arrêtant l’engin, sans l’autoriser toutefois à bouger. Je caressais machinalement son cul tandis que je reprenais mes esprits, regardant avec amusement comment son érection contrainte déformait ses chairs. J’aurais bien administré sur son sexe en cage la vibration d’un sex-toy mais j’avais peur qu’il parte tant son sexe devait être sensible avec l’effet du Cialis. Je me contentai donc de le caresser dans la région pubienne et l’entendis râler sourdement.

  • Pitié me dit-il, je ne sais pas ce que j’ai, je n’en peux plus…
  • Dommage, petit chéri, parce que ce n’est pas pour aujourd’hui que ta délivrance est prévue. Ta seule chance est que ça se déclenche tout seul pendant que je te prendrai, hi hi.

Et, joignant le geste à la parole, je me décidai à reprendre mon ouvrage. Je remis mon petit engin en route, d’abord doucement tandis que je lubrifiais le dildo, puis plus fort lorsque je commençai à entreprendre les choses sérieuses.

Forcer un sphincter demande un peu de savoir-faire. Les premières fois j’étais terrorisée par le risque de lui faire mal, maintenant je sais que je peux y aller franco, doucement mais de façon déterminée – un peu comme quand on pique un patient – et sans écouter ses petits gémissements.

Une fois entré dans la place, je me trouvai donc derrière lui, le dildo enfoncé jusqu’à la garde. Je repris la télécommande et augmentai encore l’intensité de mon sex-toy, puis la jetai sur le lit pour saisir mon chéri par les hanches tandis que je fourrageai son cul avec de lents mouvements d’avant en arrière. Chaque mouvement faisait se tendre le harnais du strap-on et impulsait à mon engin des secousses dans mon intimité, comme si je me faisais défoncer par un âne. La conjonction de ces puissants mouvements et des vibrations me fit hurler lorsque j’atteignis un plaisir comme je crois que je n’ai jamais eu.

Je me retirai et nous roulâmes ensuite sur le lit. Je le pris dans mes bras, la tête entre mes seins, et le caressai doucement tandis que nos corps se collaient dans une fusion humide.

  • Je t’aime lui dis-je, je t’aime encore plus quand tu es gentil comme ça. Allez, la fin du mois approche, tu n’en as plus que pour quelques jours. Allons manger ce que tu nous as préparé.

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