Locktober 4 – Interrogatoire

Menottes de porte https://www.sexycenter.fr/menottes/27432-menottes-de-suspension-de-porte.html

Avertissement : Si vous n’avez pas lu les précédents épisodes, il est conseillé de les lire dans l’ordre. Le premier se trouve ici

Nous en étions à quelques jours de la fin de ce mois de Locktober, source de tant de délices pour moi et de tant de tourments pour lui, même s’il avait eu droit aux soulagements programmés. Jamais je ne m’étais permise tant de plaisirs, dans une sorte de frénésie due au Jeu qui me laissait souvent pantelante.

J’éprouvais une certaine culpabilité de m’être lâchée comme je l’avais fait, n’hésitant pas à tricher quelques fois avec un parfait cynisme pour arranger le calendrier qu’avait déterminé le tirage au sort, sans naturellement qu’il s’en aperçoive puisque j’étais la maîtresse du temps et que moi seule connaissais les échéances.

Un peu grisée par l’immense pouvoir que me conférait la possession de la clef, je n’hésitai pas non plus à exagérer parfois, excipant par exemple de fautes, sinon imaginaires du moins limite, pour le punir alors que l’incertitude et l’état de frustration, dans lequel il était plongé, le poussaient plutôt à être super obéissant. Je n’avais pas hésité non plus à pousser ces punitions un peu loin. J’avais notamment acheté un joli martinet aux lanières de cuir rouge assez dures qui lui laissaient ses fesses zébrées d’un beau rouge avec des traces qui parfois perduraient jusqu’au lendemain.

 Il fallait donc absolument que je le débriefe afin de déterminer comment je terminerais le mois afin que nous reprenions une vie d’après-Jeu la plus satisfaisante possible. Il ne fallait pas qu’il m’en veuille trop pour que nous continuions de nous aimer et de nous respecter comme avant. Pour tout dire, je n’étais pas rassurée et j’appréhendais de savoir comment il avait pris mes abus de tout un mois.

Je l’entraînai donc dans ma chambre le mercredi soir, le fis se déshabiller et l’attachai au moyen de sangles de porte. Je ne sais pas si vous connaissez, mais c’est le moyen le moins cher et le plus efficace pour attacher un chéri. Les sangles se coincent, 2 en haut et 2 en bas, juste en fermant la porte et sans que l’on n’ait rien à fixer. Il suffit ensuite de l’attacher avec les menottes à scratch vendues avec et il est complétement immobilisé, bras et jambes écartés. Face à la porte si l’on s’intéresse à ses fesses, face à soi si l’on veut s’occuper de l’oiseau et de ses tétins. Les publicités figurent souvent des femmes attachées. Là c’était mon chéri parce que c’était moi la Princesse.

Pour lors, je l’avais face à moi et son regard me transperçait, inquiet et inquisiteur, dans l’attente de ce qui allait lui arriver. J’aurais pu exiger de lui qu’il baisse tout simplement les yeux mais, je ne sais pourquoi, cela ne me paraissait pas suffisant, j’avais besoin de mettre plus de distance avec son regard pour la discussion que nous devions avoir. Je décidai donc de lui enfiler sur la tête la cagoule extensible qui permet de lui obturer totalement la vue lorsque nous jouons en laissant toutefois la bouche ouverte (c’est bien pratique parfois si vous voyez ce que je veux dire).

Mais pour l’instant, tout ce que je voulais c’est qu’il puisse parler à son aise.

  • On va discuter mon chéri, tu veux que je retire ta cage, tu seras mieux pour parler ?
  • Euh, oui me répondit-il, bien sûr.
  • Bon, voilà lui dis-je en prenant la clé que j’ai gardé tout ce mois d’octobre autour de mon cou pour le déverrouiller. Tu es libre, tu te sens bien, détendu ?
  • Euh, oui Princesse, oui tout à fait.
  • Cela en a l’air, fis-je, constatant que son engin s’était déployé sitôt sorti de sa cage.

Et j’entrepris la conversation que je voulais avoir.

Malgré nos positions respectives – moi en position de domination, lui en position d’infériorité – je faisais une piètre maîtresse car je manquais totalement d’autorité et de sûreté pour l’interroger, appréhendant peut-être d’avoir des réponses qui ne me conviendraient pas. Il me répondait d’ailleurs à moitié à côté, il faut dire que mes questions étaient un peu floues et qu’il pataugeait lui-aussi.

Je décidai donc de reprendre mes esprits et lui annonçai d’un ton ferme qu’il resterait attaché dans cette position un petit quart d’heure, puisqu’il ne voulait pas collaborer. Et je me retirai dans le salon, le laissant dans le noir, dans tous les sens du terme. Ayant mis Mélodie Gardot sur la chaîne, je savourai la musique tout en laissant flotter mes pensées. Comment m’y prendre ?

Lorsque je revins un quart d’heure plus tard auprès de lui, j’avais une stratégie en tête : puisque les questions directes ne fonctionnaient pas, j’allais expérimenter une autre voie. Je m’approchai de lui sans un mot et l’observai. Le temps avait eu raison de sa bandaison et la bestiole pendait entre ses jambes, bien sage dans le fourreau de son prépuce. Je pris une chaise, m’assis à califourchon dessus, les mains sur le dossier, le menton sur les mains, à peu près à deux mètres en face de lui. Il se mit à respirer plus fort, ne pouvant savoir ce qu’il se passait.

  • Comme ça, on approche de la fin du mois…
  • Euh, oui ?
  • Et tu es content que cela se termine ?
  • Ce n’est pas un piège, tu es content que cela se termine ?
  • Ben, oui, je vais pouvoir enfin retrouver le contrôle…
  • Le contrôle de quoi ?
  • Ben, de ma bandaison par exemple… pouvoir à nouveau faire pipi debout… me toucher, tu ne peux pas savoir comment ça me manque.
  • Donc on stoppe dans quatre jours, c’est ça ?
  • Ben oui !
  • Et si j’en décidais autrement ?
  • Quoi ?
  • Oui, tu n’as jamais été si obéissant, tu ne m’as jamais autant procuré de plaisir, ou plutôt, je ne me suis jamais donné autant de plaisir que pendant ce mois-ci, pourquoi veux-tu que l’on s’arrête ?
  • Mais parce que ce sont les règles…
  • Et si je voulais en changer, si je décidais que novembre serait un NO-vember ?
  •  ???
  • Tu as parfaitement compris, No c’est NO, ce serait No libération, je serais à nouveau ta Princess pour un mois.
  • Heu…
  • Et je serais encore plus dure, car j’ai le sentiment que j’ai été trop gentille, trop magnanime… Là je serais sévère, exigeante avec toi, une vraie Princesse dictatoriale, fis-je en observant son sexe qui se déployait, s’élargissant, libérant progressivement le gland sortant du prépuce, se hissant à l’horizontale. Tu veux ça ?
  • Tu ne dis rien mais ton sexe parle pour toi lui assenai-je en me levant.

Je m’approchai jusqu’à le toucher et poursuivis en lui parlant presque de bouche à bouche :

  • Tu aimerais que je sois encore plus sévère, que je contrôle encore plus ta petite nouille ?
  • Réponds !
  • Mais je ne sais pas vraiment.
  • Tu ne sais pas ? Ta bite parle pour toi fis-je en lui saisissant le sexe qui acheva de durcir dans une érection comme j’en avais rarement connue.
  • Aller, exprime-toi et dis-moi : ou je te laisse sortir dans quatre jours et on arrête complétement le Jeu et on n’y jouera plus jamais ou on joue le Jeu comme je le veux. Tu es partant pour un NO-vember sans pitié pendant lequel je serai terrible ou tu préfères tout arrêter ?
  • C’est une question terrible que tu me poses là…
  • Oui, mais je veux et j’exige une réponse. Alors ?
  • Ben, c’est vrai que même si tu as été très très méchante parfois, j’ai été et je suis drogué à cette attention que tu as eue chaque jour, chaque heure, chaque minute pour le sexe…
  • Alors, oui, si c’est le seul moyen que tu continues, que tu recommences, je veux bien…
  • Tu veux donc bien un NO-vember ? Que je sois exigeante, dure avec toi ? Que je continue à te punir pour tes bêtises avec le petit martinet ? que je te prive du contrôle de ta bestiole ?
  • Ben, oui…
  • Oui quoi ?
  • Oui je veux bien que tu sois exigeante avec moi, que tu contrôles tout…
  • Et ?
  • Et que tu sois sévère aussi.

J’observais sa queue au garde-à-vous, qui se balançait dans le vide, presque à la verticale. Je me mis à sourire et je reculai. J’avais ma réponse. In cauda veritas !

  • Et bien non, on ne fera pas NO-vember, je vais nous laisser une pause. Je veux que l’on reprenne une relation normale, au moins pour un temps. Il en va de notre équilibre de couple.
  • Mais si j’en ai envie, si je le veux, on verra ce qui se passera le 15 janvier. Tu sais ce que c’est le 15 janvier ?
  • Heu, oui je crois…
  • Et tu sais que cela va jusqu’à la Saint-Valentin ?
  • … Oui je le sais.
  • Pour l’instant, il va falloir que tu rentres dans ta petite cage, Locktober n’est pas terminé. Je vais en profiter pour en changer. Aujourd’hui, ce sera celle en plastique. Je suis gentille, n’est-ce pas ? Peut-être trop…

Et je le plantai là, attaché sur sa porte, dans l’instant c’eut été vain de vouloir remettre la cage. Je repartis dans le salon le sourire aux lèvres, je n’avais plus d’inquiétude. Au contraire, s’ouvrait devant moi un panel extraordinaire de possibilités.

La suite ici

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