Exercer son pouvoir, c’est en abuser
A quoi bon le pouvoir si ce n’est pour en abuser
Avoir du pouvoir c’est une chose. Mais comment le définir ?
Si c’est pour faire ce que l’autre attend que vous fassiez, c’est lui qui a le pouvoir dans la réalité.
Le pouvoir se définit donc comme le fait d’outrepasser ce à quoi l’autre s’attend de votre part.
Dans notre couple
Comme c’est lui qui a provoqué nos jeux de chasteté contrôlée, je ne pouvais prendre le pouvoir qu’en étant beaucoup plus dure que ce à quoi il pouvait s’attendre.
Au début c’était difficile. Je n’y arrivais pas vraiment. Je le voyais sourire goguenard lorsque je lui appliquais une sanction. Je le voyais sourire d’un air entendu lorsque je le laissais jouir.
Maintenant, lorsque je lui annonce une sanction – et j’anticipe juste pour que cela ait encore plus d’effet sur lui – je le vois pâlir. Je sais qu’il va être inquiet toute la journée à l’idée de la sanction que j’appliquerai le soir.
Je n’hésite pas à être sévère. Un petit jeu que j’adore : lui demander d’estimer le nombre de coups de cravache qu’il mérite pour telle faute qu’il a faite. S’il est au-dessus de ce à quoi je pense, je saute sur l’occasion d’appliquer le nombre de coups qu’il a lui-même choisi. Après tout c’est ce qu’il pense mériter. Si c’est trop peu, je rajoute à ce que j’avais prévu la différence entre son estimation et ce que j’avais prévu. Croyez-moi, nous sommes assez souvent d’accord à quelques coups près.
Et en général, juste pour prouver que j’ai tout pouvoir je rajoute un forfait.
Idem pour les immobilisations sans rien faire. Sur le mets attaché et dans le noir ou au piquet à ma vue. En général il n’en peut plus.
Quant à sa durée de chasteté, c’est pareil. Lorsque je le mets en cage, je sais qu’il ne peut avoir aucune idée de ce que je lui réserve, de sa durée d’enfermement, de comment se conclura le Jeu. Si celui-ci se conclut un jour…
Je le vois dans son regard.