Re-création, mythe ou réalité

Fantasme ou réalité ?

On a le droit de fantasmer sur de telles relations.

Mais quelle est la réalité ?

Je vais essayer de vous parler un peu de nous.

Féministe

Je suis féministe, oui je le dis bien haut et fort.

Mais pas une féministe woke. Pas de ce féminisme qui se bat sur des conneries à en oublier l’essentiel.

Je parle par exemple de ce “féminisme” qui ne condamne pas l’excision des petites filles originaires d’Afrique sub-saharienne qui vont se faire mutiler à l’occasion d’un retour au pays pendant les vacances scolaires parce que ce serait stigmatiser des populations immigrées qui se font déjà discriminer. Non, une mutilation sexuelle, c’est une mutilation sexuelle, c’est condamnable, qui que ce soit qui la pratique.

Ou encore qui excluent les femmes qui voulaient manifester contre les viols sauvage du Hamas en octobre, au prétexte que… Je ne sais même pas quel pourrait être le prétexte. Un viol c’est un viol.

Non, je suis d’un féminisme qui considère que l’homme et la femme ont les mêmes droits ET les mêmes devoirs. Cela suppose au passage que l’on ne peut pas avoir le beurre et l’argent du beurre. Demander que son bonhomme vous ouvre la porte, avance votre chaise, vous paye la note du repas ET que vous ayez une stricte égalité par ailleurs.

Nous ne sommes pas égaux partout non plus. Il est meilleur pour ouvrir ces saletés de bocaux en verre qui ont été serrés par une brute de machine. Je ne le lui dispute pas. Nous sommes différents, nous avons chacun nos qualités et nos défauts, cela fait de nous des êtres complémentaires.

Et par extraordinaire, mon mari, mon compagnon de vie depuis longtemps pense la même chose.

Le couple est une symbiose entre deux êtres différents, complémentaires et égaux en droits et en devoir.

Chez nous

Dans notre couple, j’ai mené un combat féministe. Il avait tendance, comme tous les males nés à cette époque à considérer qu’il y avait des tâches masculines (comme par hasard peu nombreuses et valorisantes) et des tâches féminines (majoritaires et dévalorisées).

Nous sommes parvenus à un équilibre. Nous sommes attentifs l’un à l’autre. Nous sommes respectueux l’un de l’autre. Nous nous aimons tout simplement.

Et la CMC ?

Je voudrais rappeler l’incipit de ce blog :

18+ et curieux, ce site est pour vous. Vous y trouverez des textes, des images légendées (captions), des témoignages sur cette pratique merveilleuse pour développer amour, sexualité, complicité dans le couple

Nous jouons ! La CMC c’est un JEU.

On a le droit de fantasmer sur un couple dans lequel l’une (moi) aurait totalement pris le pouvoir sur l’autre (mon bonhomme). Où elle le traiterait comme un esclave, où elle le mépriserait où elle éprouverait un plaisir sadique à le faire souffrir.

Cela ne pourrait pas tenir, je pense, dans la durée.

Alors nous alternons des périodes de fonctionnement totalement vanille avec des période de JEU.

Et pendant la JEU, je suis la Princesse, j’exige, je dirige, je préempte les orgasmes (et je vous assure que j’en ai mon compte !).

Lui obéit, est enfermé dans sa cage, est frustré.

Je peux l’attacher, le bâillonner, lui poser des pinces à seins. Je peux le pénétrer ou l’obliger à porter un strap-on pour me pénétrer alors qu’il n’en peut plus de frustration. Je peux le fouetter avec un martinet, lui pincer les tétins.

Tout cela reste un JEU dans lequel chacun en retire énormément de plaisir.

Plaisir sexuel, plaisir psychologique.

C’est un voyage encore plus exotique que tous ceux que l’on peut accomplir aux confins des contrées les plus reculés d’Amazonie ou d’Océanie.

Fantasmes

Au delà de la réalité, rien n’empêche d’avoir des fantasmes.

Il m’arrive par exemple de fantasmer que je pourrais prendre totalement le pouvoir. Il m’arrive de fantasmer que je pourrais faire des choses que je regretterais. Il pourrait même parfois m’arriver de fantasmer de me faire violer. Ce n’est pas pour cela que je voudrais me faire violer.

Lui aussi fantasme parfois sur des choses que nous ne ferons jamais parce que ce serait dépasser une limite qu’il ne faut pas dépasser.

Il a écrit par exemple un livre en vente ici dans lequel il devient l’esclave de sa femme puis de sa secrétaire.

Mais cela reste au niveau du fantasme.

Vivez heureux, pratiquez la CMC mais surtout respectez les limites

J’aimerais bien que vous me disiez ce que vous en penses en commentant ci-dessous

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2 Comments

  1. Selon moi, le couple doit passer en premier, c’est parce que nous sommes fusionnels, qu’il y a de l’amour et de la confiance entre nous, que nous pouvons jouer. La confiance est extrêmement importante à mes yeux. Je ne me verrai pas confier les clés de ma prison à n’importe qui. Je ne vois d’ailleurs pas de meilleure gardienne que la personne en qui nous avons totalement confiance pour prendre les décisions du quotidien.
    Même s’il y a des phases de jeu et des phases de vie vanille, je pense qu’il y a toujours une sorte de hiérarchie qui est respectée. Je sais que même si je suis libre, mes actes du quotidien peuvent entraîner un retour en cage ou que cela pourra me coûter lors de la prochaine phase ( dernier exemple en date, accepter un pot entre collègues sans demander si cela dérange ma compagne. Je me suis retrouvé en cage dès mon retour alors que j’avais encore 2 jours de liberté selon les dires de ma Reine)
    Par conséquent, je pense que les rôles de chacun restent toujours en arrière plan, il n’y a pas de vraie interruption (sauf accord commun d’une pause ou d’un arrêt du jeu)

  2. Wahou quel joli texte ! Sans mentir, mon épouse et moi aurions pu l’écrire. Merci à vous de « remettre l’église au centre du village » (ou tout autre édifice qui vous semblera à même de remplir le même symbole) au sujet du féminisme sélectif mais aussi de la notion de jeu de nos pratiques.

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