Egoïste

Les femmes partent avec un lourd handicap

Je dois avouer que j’ai eu du mal.

Bien sûr, j’étais déjà un peu féministe. Très féministe même me reprochait-il parfois.

Mais en réalité, j’étais moulée dans le patriarcat dont nous avons hérité depuis des siècles. Sans le savoir, j’avais intégré plein de choses comme le concept :

  • féminité = maternité
  • maternité = s’occuper de l’enfant
  • s’occuper de l’enfant = s’occuper de tout

Même si j’étais arrivée à partager pas mal les tâches ménagères, en réalité, c’est moi qui m’en chargeait au moins mentalement, même si physiquement il en accomplissait quelques unes.

Et comme j’avais dû mettre la sourdine sur ma vie professionnelle pendant un temps, c’était lui qui rapportait plus d’argent à la maison. Et il faut bien avouer que comme symbole de pouvoir, l’argent est majeur.

La CMC a tout changé

Avec la clé, vous détenez ce qu’il y a de plus important pour un homme : sa bite !

Oui, c’est vous seule qui pouvez la laisser sortir, c’est vous seule qui pouvez donner l’autorisation à son porteur de se la toucher, c’est vous seule qui pouvez la laisser bander, la laisser orgasmer.

Lorsque vous êtes magnanime, il retrouve une bite.

Mais la plupart du temps, il n’a qu’un misérable bigorneau recroquevillé dans sa coquille.

Et ça, c’est un immense pouvoir.

Les mecs se sont construits autour de leur zizi.

En tant que femmes, nous pouvons difficilement le comprendre avant d’en avoir pris le contrôle car nous sommes autrement plus complexes. Nous avons de multiples parties de notre corps qui sont intéressantes, et certaines sont cachées.

C’est après avoir enfermé leur engin que l’on peut découvrir comment ils sont focalisés sur leur bite. Comment c’est le centre de leur univers.

Que faire de ce pouvoir ?

Réfléchissez. Chez la plupart des couples que je connais, c’est le bonhomme qui a parlé le premier de ses fantasmes de cage de chasteté. Souvent vous avez découvert ça avec un certaine scepticisme, sinon une franche horreur.

Puis la femme a essayé.

Puis elle a aimé.

Puis elle a adoré

Là, il a souvent commencé à trouver que sa femme allait trop loin. Il a rué dans les brancards.

C’est ce qui est arrivé chez moi.

Mais le mécanisme était enclenché. J’ai resserré la vis. J’ai restreint l’usage de la clé.

Il a fini par céder et, croyez-moi, aussi surprenant que cela puisse paraître, il s’y est fait. Mieux, il a aimé. Il ne m’en aime que plus d’exercer le pouvoir. Et pas qu’un petit pouvoir gentil, non un vrai pouvoir de Princesse.

Il avait eu peur que j’aille au bout de son fantasme initial, il a résisté mais finalement, il a adoré avoir cédé.

Et moi j’adore exercer ce pouvoir.

L’illustration ci-dessus avec le bonhomme nu attendant les directives de sa femme lisant le journal est un peu caricaturale. Mais pas tant que ça. C’est un peu nous maintenant.

Et d’ailleurs, lorsqu’il est tout nu devant moi avec la queue en cage, je le fais approcher pour caresser son petit cul et…

Devinez la suite !

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