Désolée, je t’ai menti !

Les promesses n’engagent que ceux qui les reçoivent

C’est ce que disait semble-t-il Jacques Chirac en privé.

Moi cela me va bien.

Après tout, on n’est pas en démocratie. Ce n’est pas lui de m’élire. Et c’est moi qui ai la clé.

Alors je fais ce que je veux.

Je lui avais promis de le délivrer parce qu’il avait été formidable ? Je peux me renier ! Mieux, il est bon de se renier.

Renier ses promesses est bénéfique pour la keyholder

Je décide de le garder en cage malgré ma promesse. Qu’ai-je à y perdre ?

Mon estime de moi-même ?

Certainement pas. Au contraire, je montre que rien ne m’arrête. Que j’ai un pouvoir total. Que je suis la cheffe. Et ça, c’est bon pour mon estime de moi.

Il va être furieux ?

Et alors ? Il en guérira. Dans tous les cas, il n’a pas le choix. S’il veut sortir, il va devoir ravaler sa colère, redevenir un bon toutou bien sage. Autrement, punition !

Il vous m’en voudra ?

Même pas ! Je le connais mon bonhomme, au fond de lui-même, il aime que je sois un peu salope. Que je sois injuste. Que je sois dictatoriale. D’ailleurs, une chose qui ne trompe pas, sa petite queue qui gonfle lorsque je suis méchante avec lui.

Il n’aura plus confiance en moi ?

Et alors ? Cela ne me gêne pas du tout. Au contraire…

L’incertitude est la clé de l’emprise. il ne doit jamais avoir de certitudes. Si je dis quelque chose et que je tiens toujours parole, il a un cadre auquel se rattacher. Il a un socle sur lequel s’appuyer.

Le fait qu’il ne sache jamais s’il doit me croire, le fait au contraire se tenir sur du sable mouvant. Il ne sait jamais de quoi son avenir proche ou lointain sera fait. Il doit s’en remettre totalement à moi. Il est totalement entre mes mains. C’est un peu ce que je disais dans ce post précédent.

Similar Posts

Leave a Reply

Your email address will not be published. Required fields are marked *