Soyez seule juge

Un peu de féminisme

Pendant des siècles, c’est l’homme qui décidait des rapports sexuels et c’était à son unique bénéfice.

Avec la Chasteté Masculine Contrôlée (CMC) ce qu’il y a de bien c’est une asymétrie dans nos rapports qui semble rattraper des siècles de domination patriarcale.

C’est moi qui décide de quand et de comment nous avons des rapports sexuels. Et les dits rapports, ce n’est pas “préliminaires-pénétration-éjaculation” mais ce que je veux et quand je veux.

C’est moi qui décide

Une chose est sûre, les orgasmes sont pour moi un droit. Pour lui c’est un privilège que j’accorde… ou pas !

Je peux vouloir que toute la journée du dimanche ne sera qu’une longue, très longue séance de sexe. Que je jouirai de multiples fois tandis qu’il restera enfermé dans sa cage.

Je peux souhaiter au contraire un “petit coup vite fait” au réveil,, juste pour me donner du courage pour la journée de travail.

C’est moi et moi seul qui décide;

Je contrôle également le reste

Il n’en peut tellement plus en général d’attendre une libération qu’il est prêt à tout pour me satisfaire.

Finies pour moi les tâches ménagères, les corvées. Il les accomplit volontiers dans le seul espoir que cela me fasse avoir envie de lui faire plaisir.

A moi les massages et soins de mon corps qu’il accomplit avec d’autant plus de bonne volonté qu’il en profite pour obtenir, à défaut d’orgasme, au moins un contact physique avec moi.

Et c’est moi qui tranche

C’est donc moi seule qui décide s’il a droit à une libération. Un vrai orgasme, un orgasme ruiné ou le pathétique écoulement dans sa cage avec le Magic Wand.

J’ai parfois du mal à être objective. D’un côté il a des besoins et une période de chasteté ne peut être indéfinie. D’un autre côté, si je lui permets d’avoir un orgasme, même misérable, il va falloir endurer la période réfractaire avec ses litanies de plaintes et de jérémiades.

Alors…