Et mon plaisir à moi ?
La CMC c’est d’abord pour la keyholder
Dominer est un art et également une contrainte en termes de charge mentale.
Il est normal d’en être rétribuée.
Je prends mon plaisir au sérieux. C’est lui mon moteur, c’est lui qui me motive, c’est lui qui me regénère.
Ses fantasmes sont ses fantasmes, je n’en ai plus rien à faire depuis que j’ai pris la main.
Ce qui compte maintenant c’est le plaisir physique, ce feu d’artifice de mes sens qui est devenu une sorte de drogue.
C’est mon domaine à moi. C’est mon carburant à moi.
Le pouvoir décuple le plaisir
Lisez René Girard, vous verrez que l’on ne désire que ce que l’autre désire.
Alors, le fait de le voir baver tandis que je me déshabille. Le fait de voir sa désespérance lorsque je l’attache pour avoir la paix. Le fait qu’il enrage lorsque je refuse de libérer sa misérable nouille. Son regard lorsque je me déshabille en le provoquant. Le fait qu’il geint de désespoir lorsque je commence à me toucher, à me caresser et me triturer les seins. Le fait qu’il en vient à pleurer lorsque je commence à venir avec ce Womanizer qui me procure tant de sensations.
Tout cela m’électrise et décuple, centuple mes sensations. J’explose littéralement en sachant qu’il m’observe et désespère.
