En faire sa chose
Le travestissement
Mon mec, j’aime bien que ce soit un mec. Je n’aimerais pas un male qui ne serait pas un male.
Je ne veux pas inverser les rôles. Moi j’ai un vagin, lui a une queue et c’est très bien comme cela. C’est d’ailleurs parce qu’il a une queue que j’ai ce pouvoir sur lui.
Et c’est parce que j’ai un vagin – et surtout un clitoris – que je jouis comme je jouis, sans limitation, en montant au-delà du 7ème ciel.
Je n’aimerais donc pas que mon mec soit trop efféminé.
Mais parfois…
Parfois, je m’amuse à lui faire porter mes culottes. On fait la même taille, amusant, non ? C’est très drôle, surtout lorsque je l’entraine faire des courses dans les magasins et que je joue à lui faire essayer des pantalons.
Ou alors des collants. On sort dans la rue et, même si cela ne se voit pas vraiment, il a toujours peur que l’on s’aperçoive qu’il a un collant de fille sous son pantalon. Tiens, cela me donne une idée, il faudra que je l’entraine dans des magasins de chaussures pour lui faire faire des essayages.
Inversion ou jeu de domination ?
Parfois, je pousse un peu plus loin. On a une robe rose à la maison qui est nettement trop grande pour moi ( je ne sais même plus d’où elle vient). Je m’amuse à la lui faire porter.
Et je peux compléter le déguisement en le maquillant. Je lui fais un maquillage complet. Je rajoute une perruque fantaisie achetée pas cher. Et le voilà en travelo un peu pathétique.
Avec des sandales à talons moyens ( il est incapable de marcher avec des talons hauts, il se ferait mal) je lui fais parcourir l’appartement en se déhanchant comme si c’était un défilé de mode.
Globalement il est assez ridicule.
Clairement, ce que je recherche ce n’est pas à avoir une seconde femme à la maison. Même si je m’amuse parfois à jouer deux minutes à la lesbienne avec lui-elle.
Non, ce qui m’amuse, c’est de le mettre clairement dans une position dans laquelle il n’est plus lui.
C’est ma poupée avec laquelle je joue.
C’est ma chose.