Surpris par le démarrage du Jeu

Nous avons un rituel, à tout instant je peux démarrer un Jeu de chasteté simplement en prononçant d’une voix ferme MAINTENANT !

Il était en liberté depuis plus de trois semaines, il avait oublié le jeu et nous vivions comme un couple totalement vanille. Mais moi j’avais envie de m’amuser.

Une fin d’après-midi, nous faisions l’amour gentiment, classiquement, dans un missionnaire planplan. Il commençait à me pénétrer, rentrant et sortant par petits coups doux à l’entrée de ma grotte, titillant mon clitoris.

J’adore cette période où il est presque dedans sans y être, achevant de me rendre dégoulinante de mon jus intime et me préparant à ses assauts. Et je sais qu’il aime aussi cette hésitation avant d’y aller franchement, retenant son envie de pistonner en moi comme un bon male avant que je lui dise d’y aller.

Mais ce jour-là, ça ne s’est pas passé comme il l’espérait. Retenant mon instinct qui me disait de me laisser aller et de l’accueillir enfin pleinement en moi, je lui dis soudain: MAINTENANT !

J’avais les yeux ouverts et je regardais son visage. C’était la plus grande désolation qu’il afficha lorsqu’il s’interrompit soudain. Je sentais qu’il était suspendu entre ciel et terre. Il n’osait plus bouger mais son corps le trahissait avec tous ses instincts qui le poussaient à me pénétrer au plus profond et sa raison qui le lui interdisait. Tout son corps en tremblait.

Il ne put s’empêcher de bouger légèrement, rentrant un peu plus en moi. Tu bouges encore et je double la sentence le menaçai-je.

Déconfit, il se recula sans toutefois sortir complètement de moi. J’éclatai de rire en voyant sa mine. Allez, tu peux maintenant te retirer lui dis-je après quelques secondes. Il s’exécuta avec une détresse visible mais le Jeu est le Jeu, il me devait obéissance s’il voulait que je sois gentille – ou pas trop méchante…

Alors qu’il tentait de se retourner pour bouder, je l’interpellai : Attends, tu vas finir de me donner du plaisir avec ta bouche, la chasteté commence pour toi mais pas pour moi !

J’étais un peu déconcentrée par cette interruption dans ma montée dans le plaisir et il lui fallut un peu plus de temps que d’habitude, malgré l’habileté de sa langue, pour que je puisse jouir.

Nous avons ensuite tranquillement fait un gros câlin, le temps que sa queue dégonfle. Cela prit du temps car je sais que la perspective du Jeu l’excite toujours. Je sortis la cage que j’avais préparée dans ma table de chevet, le fis mettre debout devant moi et entrepris de l’enfermer. Ces maudites serrures intégrées sont toujours un peu difficiles à mettre, surtout lorsque l’oiseau n’est pas encore redevenu totalement flaccide, mais je commence à en avoir l’habitude et j’y parvins en moins d’une minute.

Il était là au garde-à-vous, les mains derrière le dos, la queue emprisonnée juste devant mon nez. En levant la tête, je regardai son visage qui était plongé dans un abîme interrogatif. Mais pour combien de temps vais-je être enfermé ? devait-il se demander.

Moi je le savais. J’avais décidé de le libérer dès le lendemain matin et de lui offrir une merveilleuse et totalement inattendue petite pipe matinale.

Rien n’est plus efficace en matière de pouvoir que l’imprévisibilité. Là il resterait enfermé seulement 12 heures mais la prochaine fois ce sera peut-être dix jours ou deux ou 3 semaine interminables pendant lesquelles, chaque soir il espèrera être libéré le lendemain.

Le Jeu c’est fun !