Jouer à la dominatrice
D’abord c’est moi qui décide
Comme je l’expliquais dans ce précédent post
parfois, j’ai juste envie d’avoir la paix. dans ce cas, il doit respecter mes envies. Il doit se faire discret. Autrement, je m’en débarrasse.
Mais d’autres fois, j’ai envie de mise en scène.
J’ai envie de le subjuguer. Je sais qu’il peut craquer et perdre complètement contenance lorsque je m’habille sexy.
Je fais cet effort pour moi-même. Je me sens sûre de moi, dominante, belle.
Et je sais que pour lui c’est un cadeau extraordinaire. Il en oublierait presque l’enfermement de son bigorneau.
Aller au bout
Un de ces jours, je vais aller au bout. Je vais, sans le lui dire, m’acheter une tenue un peu fétichiste.
Point besoin de cuir trop onéreux, j’ai repéré des tenues en vinyle pas trop chères. Et sans doute pas très solides. Mais après tout c’est un jeu et je ne porterai pas ce genre de tenue tous les jours.
Une mini-jupe noire. Un haut rouge brillant cintré sur ma taille qui met en valeur mes seins. Des bottes ? Oui peut-être, cela complèterait bien la panoplie.
Des gants ? Il faudra voir, si ce n’est pas trop cher. D’un autre côté, j’aime bien sentir les choses – et sa chose !
Et une cravache. Oui, ça c’est indispensable.
Pour le menacer.
Pour lui désigner les choses à faire ou à prendre.
Pour soulever son paquet en cage afin de l’examiner.
Pour lui montrer mon autorité : j’ai envie qu’il me craigne !
Trouver un lieu où il n’ait pas de repères
Je l’emmènerai dans une Love house comme il y en a un peu partout en France.
Sitôt arrivé, je le ferai se déshabiller et je l’attacherai à une croix de Saint-André, les yeux complètement bandés.
Il n’aura plus que sa cage qu’il aura portée depuis suffisamment de temps pour être dans une très intense frustration sexuelle.
Tranquillement, je parcourrai alors les moindre recoins de la maison pour en découvrir les êtres afin d’être celle qui sait.
J’examinerai tous les accessoires à disposition. Et je sortirai ceux que nous aurions apportés. On aura naturellement pris le boîte à jouets.
Je prendrai mon petit carnet pour lister ceux que j’utiliserai. Ceux pour mon plaisir. Ceux pour lui faire goûter tous les sévices que permet un tel lieu.
Un programme d’enfer
Je me fixerai des objectifs.
Pour mon plaisir. Je listerai tous les sex-toys que je voudrai utiliser ou lui faire utiliser sur moi. Je prévoirai une séance de massage. Une de dry-humping. Une avec sa langue. Une avec lui portant le strap-on….
Et bien sûr je prévoirai d’alterner avec des périodes pendant lesquelles je me reposerais le sexe pour recharger mes batteries.
Pendant ces intermèdes pour moi, je m’occuperai de lui.
Je me fixerai l’objectif d’expérimenter tous les instruments de frappe disponibles : ma nouvelle cravache. Mais aussi un martinet et un paddle à disposition.
Je sais qu’il voudra geindre et me faire croire qu’il souffre vraiment. Alors je lui mettrai un bâillon-boule. Il est capable de me raconter n’importe quoi. Point besoin d’entendre ses jérémiades.
Point besoin de l’entendre. Point besoin d’un mot de sécurité. Pour apprécier l’effet d’une punition, j’ai une recette miracle que je vous avais donnée ici. C’est beaucoup plus fiable que ce qu’il pourrait me dire.
Cerise sur le gâteau
Et surtout, j’expérimenterai sur lui le strap-on en profitant du banc qui permettra de l’attacher juste en bonne position.
Il sera couché sur le banc, bras et jambes attachées, complètement offert. Ne voyant pas ce qui se passe. Vulnérable. Totalement vulnérable.
Je pourrai me concentrer sur mes sensations. Explorer son fondement. L’oindre de lubrifiant. Attendrir sa rondelle. Présenter l’engin. Le faire rentrer doucement mais fermement. Aller et venir lentement d’abord puis plus vite au fur et à mesure que je m’habitue à la position. Savourer la sollicitation de mon petit bouton par les mouvements….
Je m’emballe, je m’emballe…
Un magnifique moment en perspective. Sans nul doute un moment fort pour tous les deux. Hâte de lire le récit de cette soirée