Mystification

Promesses, promesses…

De temps en temps, je suis sûre que c’est la même chose pour vous, vous en avez marre qu’il vous supplie. et, pour autant, vous n’avez pas envie de le punir.

Alors vous faites des promesses en l’air. L’important est qu’il y croie.

Cela faisait une semaine que je l’avais privé de tout contact avec mon corps. Interdiction de le toucher, de le sentir, de le goûter.

Même moi j’en avais un peu marre. Les sex-toys c’est bien mais c’est un peu froid.

Et j’étais lasse, je n’avais pas envie de dépenser de l’énergie à le menacer et encore moins à le punir.

Alors je m’étais laissée aller à lui promettre qu’il pourrait me lécher le soir.

Tordre la vérité

Bon, je ne me rappelle plus si j’avais bien dit ME lécher…

Peut-être bien que j’avais dit juste “lécher” tout court…

Et puis cela m’arrangeait car il avait fait montre de beaucoup d’impatience toute la journée et j’étais un peu énervée.

J’aurais pu lui dire carrément que j’avais changé d’avis et qu’il n’avait rien à dire. Après tout c’est ma prérogative de Princesse.

Mais j’étais joueuse et il ne me déplaisait pas d’être un peu cruelle.

Je lui ai dit que j’allais le satisfaire et je l’ai entraîné dans la rue. Direction le Marais.

Il n’a rien compris. A voulu m’expliquer que ce n’était pas dehors que je pourrais lui faire plaisir.

Mais je l’ai emmené près de la place des Vosges. Il y a là un glacier italien qui fait des glaces savoureuses.

Puis nous sommes allés dans le square. J’ai glissé le cornet entre mes genoux.

Il pouvait voir que je n’avais pas de culotte. Le connaissant cela devait le motiver haha !

Et je lui ai dit que tout ce qu’il pourrait lécher ce soir-là c’était la glace.

Nous étions dans un lieu public avec des gens pas très loin. Il ne pouvait rien dire.

Mais si ses yeux avaient été des kalachnikovs il m’aurait transpercée !