Et la tendresse bord** ?
Une petite colère
Je vois trop souvent sur Internet des fantasmes – d’hommes surtout je crois – dans lesquels une femme dominatrice souvent caricaturale maintient son compagnon dans un esclavage total sans même lui accorder un plaisir.
Je n’évoque pas ici les dominatrices professionnelles qui font leur job en répondant à un besoin de certains hommes de vivre des choses sans doute intense mais qui me paraissent peu avoir de rapport avec une liaison de long terme dans un couple.
On peut donc voir sur Internet des fantasmes de violences permanentes au sein du couple. D’esclavage domestique. Et même de chasteté permanente.
On peut aussi voir des fantasmes de cocufiage, de cuckold en anglais, qui mettent l’homme en position d’humiliation totale. Et donc la femme en position de mépris total pour leur homme.
Alors que ce soit un fantasme pourquoi pas.
Mais il ne faudrait pas laisser croire que ce peut être un mode de vie.
Dans la vraie vie
Dans la vraie vie, si l’on veut que les jeux de chasteté contrôlée restent des jeux merveilleux, il faut savoir raison garder.
Les jeux de CMC permettent au couple de découvrir de nouvelles pratiques, ils boostent la libido féminine, ils transforment la vision du plaisir chez les hommes.
Ils créent du lien. Un lien qui attache les deux membres du couple de façon symétrique.
Je pense que si nous nous aimons toujours plus au sein de notre couple sans lassitude et sans envie de chercher ailleurs, c’est que nous savons que mettre en œuvre des fantasmes doit rester un jeu.
Que le fantasme en acte ne doit jamais avoir pour conséquence un amoindrissement de l’amour et de la considération pour l’autre.
Que les moments où l’on se lâche – et il doit y en avoir – sont et restent des parenthèses nécessaire à la vérité du Jeu. Et pas les prémices d’une relation toxique.