Comme un sex-toy
Une dynamique de pouvoir
Parfois, j’ai envie d’être cruelle.
Oh, pas en le fouettant au sang façon BDSM. Non, en le privant du peu de pouvoir qu’il peut avoir sur moi dans le Jeu.
Je sais qu’il arrive, pendant nos jeux de chasteté contrôlée alors qu’il est en cage, à compenser un peu son manque de jouissance par une sorte de jouissance par procuration lorsqu’il me donne du plaisir.
Donc si je veux être méchante, très méchante, il me suffit de le priver de la sensation de contribuer à me donner du plaisir.
Une position idéale
Je ne veux pas pour autant me priver totalement de lui. Je dois avouer que j’aime bien avoir sa queue en moi.
C’est une sensation de plénitude que ne remplace pas le meilleur dildo ou le meilleur sex-toy.
Dans cette position, je peux me pénétrer sur lui après lui avoir retiré la cage. profiter de sa queue palpitante et impatiente. Mais sans que j’aie la sensation que ce soit mon mec que j’aie en moi.
Tout simplement parce que je ne le vois pas. Je ne l’entends pas. Je ne ressens pas son corps.
J’ai juste la sensation d’une queue en moi.
J’utilise alors le Womanizer sur mon petit bouton. Je le dépose délicatement et les vibrations commencent. Je me fais sucer, aspirer, branler. Le plaisir monte et je commence à spasmer sur sa queue turgescente qui m’emplit et me comble.
Je prends juste garde à ne pas me laisser aller à des va-et-vient inconsidérés qui pourraient le faire partir, il est si sensible après de longs jours enfermé.
Je jouis toute seule, me lâchant totalement.
Waouh !
Et lui ?
C’est sans doute ce que vous me demanderez, je sais que vous êtes principalement de la gente masculine à me suivre.
Quand je lui demande ce qu’il a ressenti – et je prends mon temps, je ne veux pas que ce soit à chaud – il me raconte comment il est incroyablement frustré d’être utilisé comme un objet sans même pourvoir contribuer.
Je lui dis qu’il y a quand même sa queue qui était rigide en moi et qui a aidé à mon plaisir.
Mais il me répond que justement, cette queue était totalement passive. Que non seulement il a bandé par pur réflexe lorsque j’ai retiré la cage et sans que je contribue à l’exciter. Mais qu’en plus ensuite, il ne pouvait même pas contribuer par un geste, par une pénétration, par un mouvement à ma montée vers le plaisir.
Pour lui c’était comme un viol.
