Il est victime et il aime ça !

Avec la clé je me sens transformée

Je me sens sûre de moi. Je me sens libérée.

Je n’ai rien à craindre, pas de pression, je suis dans ma zone de confort en permanence.

Je me sens forte, confiante, pleine de certitude sur mon pouvoir.

Tu ne penses qu’à moi. Ton mental est tout entier orienté vers mon plaisir. Vers ma satisfaction en tout.

Et ta queue en redemande

Plus longtemps je te garde enfermé, plus ta queue essaie de grossir dans sa cage.

On pourrait croire qu’elle s’en lasse. Qu’elle a perdu espoir ?

Non, elle en veut toujours et encore plus.

Parfois, je ne fais rien, je t’ignore. Et pourtant ta queue pense à moi. Elle tente de grossir dans sa cage, elle pleure à son extrémité d’une goutte luisante.

Mais si tu bandes encore après tout ce temps, c’est que tu prends du plaisir à être enfermé.

Non ? Menteur !

Moi je le vois bien.

Tu as beau me supplier de te libérer, tu as beau te plaindre, moi je sais ce qu’elle veut ta petite bestiole, même si tu prétends le contraire.

Elle veut que je continue à la maîtriser.

Ton cerveau te dit le contraire, ta conscience te dit le contraire. Ta queue ne ment pas. Pas à moi !

Alors je ne voudrais pas être méchante

Je ne voudrais pas priver ton corps du déferlement d’hormones que te procure ton manque.

Ton cerveau ne compte pas. Ton toi conscient ne compte pas.

C’est pour mon petit engin que je travaille. Ce petit sexe que j’adore. J’ai envie de lui faire plaisir. Parce qu’il m’appartient. Parce qu’il est à moi. Parce que j’aime le provoquer, le sucer, le caresser alors que toi tu geins de frustration.

Je me moque de tes besoins, j’aime qu’il soit en permanence excité. Qu’il réclame.

Alors je le laisse enfermé un peu plus longtemps.

Mais ta langue, elle, n’est pas enfermée.

Et moi, je ne recherche pas la frustration.

Alors, viens me lécher jusqu’à ce que je n’en puisse plus

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